On comprend mieux l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall, après avoir bien écouté la sortie du ministre de la Justice sur le débat sur le rabat d’arrêt que les avocats de l’ex édile de la ville de Dakar doivent déposer suite à la décision rendue par la Cour suprême confirmant celle de la Cour d’appel de Dakar dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance.
Ismaëla Madior Fall déclare qu'il appartient à la justice de donner le sens des dispositions qui sont contenues dans la loi organique de la Cour suprême.
«Le rabat d’arrêt est-t-il suspensif oui ou non ? j’attends des gens disent que le rabat est suspensif, je dis qu’ils sont courageux et je dis qu’ils sont libres de donner leur point de vue. D’autres disent que ce n’est pas supensif, aussi ils donnent leur point de vue simplement », soutient le ministre de la Justice.
Et, de souligner qu’ : «il n’y a dans la loi, aucune disposition qui affirme de manière claire que le rabat est suspensif. Ce qu’il y a, c’est un système de renvoi. Chaqu’un interprête à sa manière, encore dans un Etat de droit, c’est pas les avocats qui disent le droit, ni les professeurs ni les journalistes, ni les politiciens», précise-t-il.
«Dans un Etat de droit organisé, avance-t-il, celui qui est habilité à dire le droit au nom du peuple c’est le juge. Tout le monde peut dire son mot mais le dernier mot revient au juge. Lorsque maintenant, le juge dira son mot, lorsqu’il dira le droit, ce droit s’impose à tout le monde et il sera inconstestable», conclut-il sur la Rfm.
Ismaëla Madior Fall s'est prononcé en marge de la cérémonie de remise de dons des enfants de Rufisque.
Ismaëla Madior Fall déclare qu'il appartient à la justice de donner le sens des dispositions qui sont contenues dans la loi organique de la Cour suprême.
«Le rabat d’arrêt est-t-il suspensif oui ou non ? j’attends des gens disent que le rabat est suspensif, je dis qu’ils sont courageux et je dis qu’ils sont libres de donner leur point de vue. D’autres disent que ce n’est pas supensif, aussi ils donnent leur point de vue simplement », soutient le ministre de la Justice.
Et, de souligner qu’ : «il n’y a dans la loi, aucune disposition qui affirme de manière claire que le rabat est suspensif. Ce qu’il y a, c’est un système de renvoi. Chaqu’un interprête à sa manière, encore dans un Etat de droit, c’est pas les avocats qui disent le droit, ni les professeurs ni les journalistes, ni les politiciens», précise-t-il.
«Dans un Etat de droit organisé, avance-t-il, celui qui est habilité à dire le droit au nom du peuple c’est le juge. Tout le monde peut dire son mot mais le dernier mot revient au juge. Lorsque maintenant, le juge dira son mot, lorsqu’il dira le droit, ce droit s’impose à tout le monde et il sera inconstestable», conclut-il sur la Rfm.
Ismaëla Madior Fall s'est prononcé en marge de la cérémonie de remise de dons des enfants de Rufisque.
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