Le président de la Commission nationale de supervision de l’identification, Yua Koffi. La CNSI remet en cause le calendrier électoral de la Côte d'Ivoire. (Photo : www.cnsi-ci.org)
Jusqu’ici discrète, la très officielle Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) vient de jeter un pavé dans la mare en Côte d’Ivoire.
La CNSI met en effet en doute les prévisions de la non moins officielle Commission électorale indépendante (CEI).
La CNSI recense les dysfonctionnements qui, selon elle, « menacent gravement » l’opération d’identification des Ivoiriens et d’enrôlement des électeurs.
Note discordante
La CNSI relève ainsi que 3 400 centres de collecte fonctionnent sur un total de 11 000 prévus. Elle constate que 3,6 millions de personnes ont, à ce jour, été identifiées, soit moins de la moitié du corps électoral potentiel estimé par la CEI. Ce qui, rehausse-t-elle, rend « aléatoire la date du 28 février » annoncée par la Commission électorale pour la fin de l’identification.
Et la Commission nationale de supervision de l’identification prodigue ses recommandations pour que cette phase capitale du processus électoral soit menée à bien.
La CNSI aurait voulu effectuer une entrée fracassante sur la scène politique ivoirienne qu’elle ne s’y serait pas prise autrement. Mais cette note discordante ajoute à la confusion qui règne autour du calendrier électoral en Côte d’Ivoire.
Source: RFI
La CNSI met en effet en doute les prévisions de la non moins officielle Commission électorale indépendante (CEI).
La CNSI recense les dysfonctionnements qui, selon elle, « menacent gravement » l’opération d’identification des Ivoiriens et d’enrôlement des électeurs.
Note discordante
La CNSI relève ainsi que 3 400 centres de collecte fonctionnent sur un total de 11 000 prévus. Elle constate que 3,6 millions de personnes ont, à ce jour, été identifiées, soit moins de la moitié du corps électoral potentiel estimé par la CEI. Ce qui, rehausse-t-elle, rend « aléatoire la date du 28 février » annoncée par la Commission électorale pour la fin de l’identification.
Et la Commission nationale de supervision de l’identification prodigue ses recommandations pour que cette phase capitale du processus électoral soit menée à bien.
La CNSI aurait voulu effectuer une entrée fracassante sur la scène politique ivoirienne qu’elle ne s’y serait pas prise autrement. Mais cette note discordante ajoute à la confusion qui règne autour du calendrier électoral en Côte d’Ivoire.
Source: RFI
Autres articles
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty
-
RDC: le principe de la révision de la loi de finances 2024 est acté