Patrice Lumumba en 1960.
Les douze personnes citées dans la plainte présentée par la famille de Patrice Lumumba ont participé directement ou indirectement à l’arrestation, au transfert ou aux actes de tortures menés contre l’ancien Premier ministre congolais.
Ce sera au juge d’instruction chargé de l’affaire de dévoiler leurs noms, mais avant cela, la justice belge devra décider si les faits commis à l’encontre de Patrice Lumumba relèvent de crime de guerre.
« Quand on regarde les faits et qu’on les analyse sous un angle du droit international, on se rend compte finalement que la situation à l’époque correspond à la définition d’un conflit armé international et que l’assassinat de Patrice Lumumba et les faits qui sont autour sont tout simplement des crimes de guerre.
Finalement il n’y a jamais eu de suites, comme si la Belgique avait établie qu’il y avait une espèce de responsabilité mais n’avait pas tiré toutes les conséquences. Je pense que peut-être aujourd’hui on est plus à même de regarder plus sereinement ces faits et aller au bout de la démarche judiciaire, c'est-à-dire établir les responsabilités individuelles et que les victimes soient indemnisées finalement », explique Maître Christophe Marchand, avocat de la famille Lumumba.
Une commission d’enquête parlementaire belge avait reconnu en 2002 la responsabilité morale de la Belgique dans cette affaire, le gouvernement avait alors présenté ses excuses. L’enjeu de cette procédure est maintenant d’aller au-delà de la responsabilité collective. La famille Lumumba veut désormais pointer les individus responsables de ce meurtre.
Ce sera au juge d’instruction chargé de l’affaire de dévoiler leurs noms, mais avant cela, la justice belge devra décider si les faits commis à l’encontre de Patrice Lumumba relèvent de crime de guerre.
« Quand on regarde les faits et qu’on les analyse sous un angle du droit international, on se rend compte finalement que la situation à l’époque correspond à la définition d’un conflit armé international et que l’assassinat de Patrice Lumumba et les faits qui sont autour sont tout simplement des crimes de guerre.
Finalement il n’y a jamais eu de suites, comme si la Belgique avait établie qu’il y avait une espèce de responsabilité mais n’avait pas tiré toutes les conséquences. Je pense que peut-être aujourd’hui on est plus à même de regarder plus sereinement ces faits et aller au bout de la démarche judiciaire, c'est-à-dire établir les responsabilités individuelles et que les victimes soient indemnisées finalement », explique Maître Christophe Marchand, avocat de la famille Lumumba.
Une commission d’enquête parlementaire belge avait reconnu en 2002 la responsabilité morale de la Belgique dans cette affaire, le gouvernement avait alors présenté ses excuses. L’enjeu de cette procédure est maintenant d’aller au-delà de la responsabilité collective. La famille Lumumba veut désormais pointer les individus responsables de ce meurtre.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison