De violents affrontements ont eu lieu aux abords du ministère égyptien de la Défense, ce vendredi 4 mai 2012. Un couvre-feu a été décrété. REUTERS /Asmaa Waguih
Il y a eu beaucoup de violences et d'affrontements. Ce qui a poussé le porte-parole du ministère de la Défense, le général Moukhtar al-Moulla, à annoncer sur toutes les télévisions, le couvre-feu. Celui-ci est désormais imposé sur un très large périmètre autour du quartier du ministère de la Défense et couvre notamment le quartier d'Abbassiya.
Il s'agit du quartier où des affrontements se déroulent depuis maintenant une semaine entre des personnes inconnues. Par moment, il se dit que ce sont des habitants du quartier d'Abbassiya, par d'autres, que ce sont des manifestants contre l'armée, notamment des salafistes.
Aujourd'hui, la protestation avait pris la forme d'une marche vers le ministère de la Défense pour protester contre le pouvoir militaire. Les incidents avaient commencé en début d’après-midi quand des milliers de manifestants ont tenté de forcer les barrages aux abords du ministère de la Défense. Jets de pierre et cocktails Molotov d’un côté et canon à eau et grenades lacrymogènes de l’autre.
En fin d’après midi, l’armée a lancé un assaut soudain contre la place Abbassiyah où se concentrait le gros des manifestants. La place a été rapidement occupée par les fantassins appuyés par des blindés.
Le ministère « menacé »
L'armée égyptienne justifie son intervention musclée par le fait que le ministère de la Défense était menacé. A présent, la place Abbassiya est contrôlée par les militaires. Les militants ont été dispersés. Selon le dernier bilan, les heurts ont fait deux morts, dont un militaire et 300 blessés. Près de 170 protestataires auraient été également arrêtés.
Beaucoup d’Egyptiens sont préoccupés par les retombées des incidents de vendredi. C’est en effet la première fois que la mort d’un militaire, tué dans une manifestation, est annoncée officiellement depuis le début de la révolution. C’est aussi la première fois que l’armée décrète un couvre-feu depuis huit mois.
Du côté des forces et courants politiques, tout le monde s’est désolidarisé des manifestants de Abbassiya. Y compris ceux qui avaient appelé à la marche contre le ministère de la Défense comme les Frères musulmans.
Source: RFI
Il s'agit du quartier où des affrontements se déroulent depuis maintenant une semaine entre des personnes inconnues. Par moment, il se dit que ce sont des habitants du quartier d'Abbassiya, par d'autres, que ce sont des manifestants contre l'armée, notamment des salafistes.
Aujourd'hui, la protestation avait pris la forme d'une marche vers le ministère de la Défense pour protester contre le pouvoir militaire. Les incidents avaient commencé en début d’après-midi quand des milliers de manifestants ont tenté de forcer les barrages aux abords du ministère de la Défense. Jets de pierre et cocktails Molotov d’un côté et canon à eau et grenades lacrymogènes de l’autre.
En fin d’après midi, l’armée a lancé un assaut soudain contre la place Abbassiyah où se concentrait le gros des manifestants. La place a été rapidement occupée par les fantassins appuyés par des blindés.
Le ministère « menacé »
L'armée égyptienne justifie son intervention musclée par le fait que le ministère de la Défense était menacé. A présent, la place Abbassiya est contrôlée par les militaires. Les militants ont été dispersés. Selon le dernier bilan, les heurts ont fait deux morts, dont un militaire et 300 blessés. Près de 170 protestataires auraient été également arrêtés.
Beaucoup d’Egyptiens sont préoccupés par les retombées des incidents de vendredi. C’est en effet la première fois que la mort d’un militaire, tué dans une manifestation, est annoncée officiellement depuis le début de la révolution. C’est aussi la première fois que l’armée décrète un couvre-feu depuis huit mois.
Du côté des forces et courants politiques, tout le monde s’est désolidarisé des manifestants de Abbassiya. Y compris ceux qui avaient appelé à la marche contre le ministère de la Défense comme les Frères musulmans.
Source: RFI
Autres articles
-
La faim s'aggrave en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale
-
Umaro Sissoco Embalo: «Je ne vais pas extrader Bozizé je veux que cela soit clair»
-
Présidentielle en Mauritanie: le système de parrainage des candidats contesté par les oppositions
-
Cameroun: un séparatiste anglophone appelle à déposer les armes, un «non-événement» pour le gouvernement
-
Trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire: 13 accusés dans une vaste affaire condamnés à 10 ans de prison