Plusieurs centres ont clôturé les opérations de vote tard dans la nuit, d’autres ont déjà entamé le dépouillement des résultats devant les électeurs, les témoins et les observateurs qui ont eu le courage et la force de rester dans les bureaux de vote jusqu’au bout de la nuit. Selon la Commission électorale, les centres qui sont déjà à cette étape représentent environ 70 % du total.
Dans certains centres électoraux qui n'ont pas ouvrir, en particulier dans des provinces comme Sankuru ou l’Équateur, les agents électoraux subissent la pression de leur hiérarchie pour commencer très tôt les opérations de vote ce jeudi et éviter d’étendre les opérations jusqu’à vendredi.
L’objectif est de passer assez rapidement à l’étape suivante qui est la publication des résultats. La Céni reste confiante et affirme que tout va s’accélérer, permettant la publication de premiers résultats provisoires compilés dès demain vendredi.
Hier, la journée de vote de mercredi a été marquée par une véritable pagaille logistique. Selon la coalition d'organisations de la société civile Regard citoyen, près d'un tiers des bureaux n'étaient pas accessibles aux électeurs à l'heure officielle d’ouverture. « Cela a eu des incidences, notamment sur les mouvements d’humeur des électeurs. On a noté certaines violences. Et il y a aussi le problème d’électeurs qui n’étaient pas sur les listes, ce qui a créé d’autres foyers de tension. Il y a même d’autres coins ou les électeurs se sont énervés et ont cassé les matériels de vote », raconte à RFI le porte-parole de la coalition, Paul Kabeya Mukenge.
Plusieurs candidats, dont Martin Fayulu et Denis Mukwege, « exigent la réorganisation de ces élections » qu'ils considèrent comme « ratées ».
Le président de la Céni, Denis Kadima, reconnait ces dysfonctionnements, mais estime tout de même qu'au moins 70 % des votants ont pu accomplir leur devoir civique, notamment car les bureaux ouverts en retard ont été autorisés à recevoir les électeurs bien après leur fermeture officielle à 17 h.
Dans certains centres électoraux qui n'ont pas ouvrir, en particulier dans des provinces comme Sankuru ou l’Équateur, les agents électoraux subissent la pression de leur hiérarchie pour commencer très tôt les opérations de vote ce jeudi et éviter d’étendre les opérations jusqu’à vendredi.
L’objectif est de passer assez rapidement à l’étape suivante qui est la publication des résultats. La Céni reste confiante et affirme que tout va s’accélérer, permettant la publication de premiers résultats provisoires compilés dès demain vendredi.
Hier, la journée de vote de mercredi a été marquée par une véritable pagaille logistique. Selon la coalition d'organisations de la société civile Regard citoyen, près d'un tiers des bureaux n'étaient pas accessibles aux électeurs à l'heure officielle d’ouverture. « Cela a eu des incidences, notamment sur les mouvements d’humeur des électeurs. On a noté certaines violences. Et il y a aussi le problème d’électeurs qui n’étaient pas sur les listes, ce qui a créé d’autres foyers de tension. Il y a même d’autres coins ou les électeurs se sont énervés et ont cassé les matériels de vote », raconte à RFI le porte-parole de la coalition, Paul Kabeya Mukenge.
Plusieurs candidats, dont Martin Fayulu et Denis Mukwege, « exigent la réorganisation de ces élections » qu'ils considèrent comme « ratées ».
Le président de la Céni, Denis Kadima, reconnait ces dysfonctionnements, mais estime tout de même qu'au moins 70 % des votants ont pu accomplir leur devoir civique, notamment car les bureaux ouverts en retard ont été autorisés à recevoir les électeurs bien après leur fermeture officielle à 17 h.
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