Le stade régional de Sédhiou, un projet censé incarner l'avenir sportif de la région, est devenu le théâtre d'un véritable scandale financier. Samedi dernier, lors d'une visite sur le chantier, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a exprimé sa profonde consternation devant l'état d'avancement des travaux.
"J'ai été sidérée de constater qu'après un décaissement de près de 66% du financement d'un montant de 3,5 milliards de FCFA par l'État du Sénégal depuis le démarrage en 2017, le taux d'exécution est quasiment nul," a-t-elle déclaré.
Elle a fermement condamné ces pratiques et promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour corriger cette situation inacceptable, soulignant que la jeunesse de Sédhiou mérite des infrastructures dignes pour exprimer son talent, rapporte Libération.
Le projet de construction du stade de Sédhiou, attribué à la société CSTP SA pour un montant de plus de 3,3 milliards de FCFA, fait partie d'un marché plus vaste incluant la construction de stades régionaux à Kaffrine et Kédougou. À en croire le journal, dès le début, des irrégularités ont entaché le processus de passation de marché.
En effet, un des soumissionnaires, le groupement GMI/Composan Industrial y Tecnologica, avait saisi le ministère des Sports pour contester le rejet de son offre. Cette contestation a révélé des failles majeures dans le processus d'attribution. D'abord, il a été découvert que l'attributaire provisoire avait fourni un quitus fiscal expiré, bien qu'un nouveau quitus en cours de validité ait été transmis juste avant la publication de l'avis d'attribution provisoire.
Ensuite, un document essentiel justifiant le paiement des redevances de régulation n'a pas été fourni au moment de la soumission, et l'autorité contractante avait omis de l'exiger.
Malgré ces irrégularités, le marché n'a pas été annulé comme recommandé par l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), désormais l'ARCOP. Au contraire, les travaux ont continué, et plus de 2,3 milliards de FCFA ont été décaissés, en dépit du fait que le dossier exigeait un paiement sur service fait, rapporte Libération.
Alors que le chantier du stade de Sédhiou reste au point mort, des zones d'ombre persistent quant à la manière dont les fonds ont été gérés et décaissés.
"J'ai été sidérée de constater qu'après un décaissement de près de 66% du financement d'un montant de 3,5 milliards de FCFA par l'État du Sénégal depuis le démarrage en 2017, le taux d'exécution est quasiment nul," a-t-elle déclaré.
Elle a fermement condamné ces pratiques et promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour corriger cette situation inacceptable, soulignant que la jeunesse de Sédhiou mérite des infrastructures dignes pour exprimer son talent, rapporte Libération.
Le projet de construction du stade de Sédhiou, attribué à la société CSTP SA pour un montant de plus de 3,3 milliards de FCFA, fait partie d'un marché plus vaste incluant la construction de stades régionaux à Kaffrine et Kédougou. À en croire le journal, dès le début, des irrégularités ont entaché le processus de passation de marché.
En effet, un des soumissionnaires, le groupement GMI/Composan Industrial y Tecnologica, avait saisi le ministère des Sports pour contester le rejet de son offre. Cette contestation a révélé des failles majeures dans le processus d'attribution. D'abord, il a été découvert que l'attributaire provisoire avait fourni un quitus fiscal expiré, bien qu'un nouveau quitus en cours de validité ait été transmis juste avant la publication de l'avis d'attribution provisoire.
Ensuite, un document essentiel justifiant le paiement des redevances de régulation n'a pas été fourni au moment de la soumission, et l'autorité contractante avait omis de l'exiger.
Malgré ces irrégularités, le marché n'a pas été annulé comme recommandé par l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), désormais l'ARCOP. Au contraire, les travaux ont continué, et plus de 2,3 milliards de FCFA ont été décaissés, en dépit du fait que le dossier exigeait un paiement sur service fait, rapporte Libération.
Alors que le chantier du stade de Sédhiou reste au point mort, des zones d'ombre persistent quant à la manière dont les fonds ont été gérés et décaissés.
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