Le bras de fer entre l'Etat du Sénégal et les Syndicats est entré dans une phase de haute turbulence. Le ministre de la Santé et l'Action sociale a brandi de sérieuses menaces à l'endroit des syndicats de la Santé qui préparent un énième plan d'actions pour obliger le gouvernement à satisfaire les différents points qui figurent sur leur plateforme revendicative. Abdoulaye Diouf Sarr n'écarte pas de priver les professionnels dudit secteur, qui vont suivre le mouvement de grève, de salaire.
"C’est trop, 15 plans d’actions. L’Etat sera obligé de prendre toutes les dispositions pour que le Pev se passe normalement, prévient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Mais aussi pour que les agents qui, éventuellement, ne travailleraient pas, que la loi soit respectée. Parce que quand on travaille pas et qu’on se permet de rester des mois sans travailler, on doit pouvoir rester des mois sans salaire", a-t-il déclaré ce jeudi 22 novembre.
Du côté de And-Gueusseum, les dirigeants ne semblent pas touchés par cette déclaration de la tutelle. Mballo Dia Thiam et ses camarades se disent prêts à tout. "S'il veut couper, il n'a qu'à tout couper, mais on ne l'attend pas sur ce terrain. Mais plutôt sur le règlement des questions. On s'attend à ce qu'il fasse ce qu'il faut pour régler la crise. Mais, puisque c’est ce qu'il veut faire, nous allons nous concerter pour voir ce qu'on va faire", a réagi le secrétaire général dudit syndicat, avant de mettre en garde Abdoulaye Diouf Sarr : "Si jamais il exécute ses menaces, nous allons réagir et en tirer toutes les conséquences. Mais il ferait mieux de payer les salaires des contractuels au lieu de brandir des menaces. Ces menaces ne nous font rien".
"C’est trop, 15 plans d’actions. L’Etat sera obligé de prendre toutes les dispositions pour que le Pev se passe normalement, prévient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Mais aussi pour que les agents qui, éventuellement, ne travailleraient pas, que la loi soit respectée. Parce que quand on travaille pas et qu’on se permet de rester des mois sans travailler, on doit pouvoir rester des mois sans salaire", a-t-il déclaré ce jeudi 22 novembre.
Du côté de And-Gueusseum, les dirigeants ne semblent pas touchés par cette déclaration de la tutelle. Mballo Dia Thiam et ses camarades se disent prêts à tout. "S'il veut couper, il n'a qu'à tout couper, mais on ne l'attend pas sur ce terrain. Mais plutôt sur le règlement des questions. On s'attend à ce qu'il fasse ce qu'il faut pour régler la crise. Mais, puisque c’est ce qu'il veut faire, nous allons nous concerter pour voir ce qu'on va faire", a réagi le secrétaire général dudit syndicat, avant de mettre en garde Abdoulaye Diouf Sarr : "Si jamais il exécute ses menaces, nous allons réagir et en tirer toutes les conséquences. Mais il ferait mieux de payer les salaires des contractuels au lieu de brandir des menaces. Ces menaces ne nous font rien".
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