Un conseil des ministres extraordinaire s'est réuni hier, mardi, pour dégager le profil du futur chef des armées. La proposition a ensuite été déposée sur le bureau du président qui a convoqué le Conseil supérieur de Défense, un organe consultatif rattaché à son cabinet, pour analyser la requête du gouvernement. C'est après cela que le nom du nouveau chef d'état-major sera rendu public par décret présidentiel.
Le président José Mario Vaz a eu les assurances de la communauté internationale à travers ses représentants reçus également au palais rose à qui il a fait part de sa volonté de restructurer les forces de défense et de sécurité. « L'ONU et la communauté internationale sont déterminées à soutenir la Guinée-Bissau et à créer des conditions nécessaires au développement du pays dans la paix et la stabilité », a déclaré à la presse au sortir de l'audience, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, l'ancien président de Sao Tomé-et-Principe, Miguel Trovoada.
Le général Indjai était depuis quelques années l'homme fort de Guinée-Bissau, un pays où les militaires jouent un rôle important dans l'appareil d'État. Auteur du coup d'État d'avril 2012, il avait également destitué par la force le chef d'état-major de l'armée, José Zamora Induta. Inculpé en avril 2013 par les États unis pour complicité de narcoterrorisme, le général répondra-t-il un jour de ce forfait devant une juridiction américaine ?
-
Tchad : le Conseil Constitutionnel valide la victoire de Mahamat Déby
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty