
Pendant toute la journée de mercredi l'ogranisation Etat islamique s’est réjoui de cette petite victoire : un avion de la coalition au sol, un pilote prisonnier. Le groupe a publié des photos de la carte militaire du pilote, des débris de l’avion et de la capture du lieutenant. Dans l'après-midi, l'Etat jordanien a confirmé l'information déclarant simplement qu'un de ses pilotes a été fait prisonnier par une organisation terroriste.
La Jordanie effectue des frappes aériennes avec la coalition contre l'EI depuis le début mais elle reste discrète sur l'ampleur de son implication. Une partie de la population jordanienne estime qu'un alignement trop marqué sur la politique américaine expose le petit pays à des attaques ou attentats.
La famille du pilote a demandé à l’organisation Etat islamique de faire preuve de compassion envers leur fils. Cette capture tombe alors que dans les milieux militaires, on murmure que Washington pousse la Jordanie à lancer une opération militaire terrestre avec plusieurs milliers d’hommes. Le souverain hachémite a jusqu’ ici toujours refusé une telle option.
Premier pilote de la coalition fait prisonnier par l'EI
C'est la première fois depuis le début des opérations aériennes contre l'organisation de l'Etat Islamique, qu'un pilote de la coalition tombe aux mains des jihadistes. Le général Jean-Patrick Gaviard, l'ancien commandant des opérations aériennes de l'armée française, explique qu'il existe un dispositif de sauvetage complet : « Dans ce type d'opération, ce type de coalition, il existe toujours ce que l'on appelle une "rescue" c'est-à-dire des moyens pour le sauver, pour le récupérer. Bien évidemment un pilote qui tombe aux mains d'un adversaire, il faut le sauver. C'est d'abord important pour le moral de tous les autres pilotes qui participent à l'opératon et c'est également très important pour l'aspect politique. »
Pour le général Jean-Patrick Gaviard, la manoeuvre de récupération n'a pas eu le temps d'être mise en place : « Depuis une trentaine d'années, il existe un certain nombre de moyens qui permettent de récupérer le pilote lorsqu'il s'éjecte de son avion. Ce sont des hélicoptères de combats, des avions de chasse, des avions de reconnaissance. C'est un dispositif de plus d'une quarantaine d'avions qui se met très vite un route pour aller le récupérer. C'est ce qui a dû être fait mais vraissemblement le pilote n'a pas eu le temps de se cacher. Il a dû tombé près des hommes de Daesh, et de Raqqa. L'alerte a dû être donnée mais il devait être trop tard. »
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