Casques bleus et une aide accrue pour ne pas sombrer de nouveau dans le chaos.
Alors que le gouvernement de M. Touadéra peine à établir son autorité au-delà de la capitale Bangui, la majorité de la Centrafrique reste sous la coupe de groupes armés (une quinzaine recensés) qui se livrent, selon des sources diplomatiques et des ONG, à une véritable "prédation" des ressources naturelles et commettent des massacres de civils.
Un haut responsable onusien a récemment mis en garde contre des signes avant-coureurs de "génocide" en Centrafrique, et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a estimé mi-septembre que le nombre de réfugiés et de déplacés fuyant les violences avait atteint son plus haut niveau, 1,1 million de personnes.
"La seule force capable d'assurer la sécurité, ce sont les Nations unies", a plaidé le président centrafricain. Estimant les besoins à "quatre contingents" supplémentaires, soit plusieurs milliers de militaires.
Forte de quelque 12.000 hommes, la mission onusienne, déployée depuis 2014 dans ce pays, doit voir renouveler son mandat en novembre par le Conseil de sécurité de l'ONU.
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