« Dans le cadre du contrôle et du suivi de la présence effective des agents, il est porté à la connaissance de l’ensemble du personnel du Ministère, il sera procédé au démarrage effectif du système de pointage biométrique déjà mis en place, à compter du lundi 29 avril 2024 », peut-on lire sur le tableau d’affichage du ministère de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public.
Devant deux policiers scrutant les moindres mouvements à l’entrée dudit ministère, est cloitré sur le mur un appareil équipé d’un système de pointage biométrique.
« Nous l’avons depuis longtemps. Ici (ministère Fonction publique), nous avons toujours pris en compte les horaires de travail du personnel. Je peux vous assurer que cette règle est unanimement respectée comme d’habitude », a assuré l’agent en poste.
Dès ce lundi, le coup d’envoi du système de pointage est lancé. A seulement quelques minutes de l’heure du pointage matinale, 8 heures, au ministère de l’Industrie et du Commerce, l’affluence n’est pas encore signifiante, dans cette contrée près du marché Sandaga.
Silence radio quasi-totale…peu de mouvements... « Je viens de remplacer un collègue à ce poste », a indiqué le gendarme en poste, qui poursuit dans le sens du « système de pointage » , « on ne m’a pas encore notifié cette nouvelle règle (système de pointage). En tout cas, les horaires ont toujours été respectées dans ce ministère (Industrie) ». Peu connaisseur dans ce sens, le gendarme trouvé à la cabine d’entrée, va finalement nous diriger vers le chef du personnel. Dans son boubou traditionnel gris et lunettes bien posées, Bakhao Fall est déjà en poste depuis 7h30 en ce lundi matin, a-t-il affirmé.
« Mieux vaut être productif qu’arriver à l’heure et ne rien faire »
Le chef du personnel du ministère de l’Industrie et du Commerce considère même que cette mesure « est d’abord une question de mentalité. C’est un sens de responsabilité. Respecter ses horaires de travail fait partie même des valeurs humaines ».
Selon M. Fall, il ne s’agit nullement d’attendre une quelconque « instruction de l’autorité » pour respecter ses horaires de travail. « Dans le respect de son travail, l’agent du ministère ne doit pas attendre une injonction du président de la République ou du Premier ministre pour se conformer aux règles », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « Au même titre que l’agent du ministère, le chauffeur routier doit lui aussi respecter le code de la route, non pas en craignant les forces de l’ordre en poste dans la circulation mais doit le faire pour sa vie et le respect de ses passagers, au moins ».
M. Fall soutient que cette « nouvelle » règle est plus qu’une « nécessité dans les administrations » mais insiste plus sur l’aspect humain. « Le seul hic est qu’on peut mettre en place un système de pointage dans tous les ministères mais la productivité est plus importante. Il ne doit pas être une contrainte, sinon vous allez trouver un agent qui n’aurait plus la motivation de faire correctement son travail », a souligné le chef du personnel. Il ajoute : « il faut aussi prendre en compte que nous avons nos réalités. L’aspect humain dans nos administration est aussi important ».
Quelques minutes plus tard, les mouvements commencent à s’intensifier dans les différents couloirs du ministère. « C’est l’habitude, nous avons souvent respecté les heures de travail. Bien qu’il peut y a voir quelques exceptions, nous avons assez sensibilisé le personnel », a commenté le chef du personnel, Bakhao Fall.
Un système de pointage et un contrôle des horaires « déjà en place » avant l’annonce
En dehors du système de pointage et le contrôle des horaires de travail, certains indexent plus ceux qui seraient dans l’administration mais ne travailleraient pas. « Il faut dire que le système de pointage existait déjà. C’est juste, avec le nouveau régime, il y a plus de ferveur. En revanche, dans notre ministère (Industrie et Commerce), tout est en règle. Nous identifions tous les agents, et je me charge souvent et personnellement de veiller à la présence du personnel. Nous avons une vraie convivialité ». Dans ce département dirigé par le nouveau ministre Serigne Guèye Diop, la routine des horaires de travail est « visiblement respectée ».
Au ministère des Finances et du Budget, on n’a pas dérogé à la règle. Dans ces locaux, on note plus de monde. Devant un grand registre qui lui sert d’enregistrement des heures de pointages et de visites, l’agent gendarme nous rassure sur la situation et confirme « la règle », sans toutefois continuer la discussion.
Au ministère de la Fonction publique, la surveillance et les vérifications sont plus rigoureuses. « Ce système (de pointage) par empreinte, couplé à un dispositif de vidéo-surveillance permet d’une part, d’effectuer un contrôle d’accès au bâtiment et d’autre part, des monitorer le temps de présence, les retards et les absences des agents » a alerté l’administration à son personnel. Une bonne politique des lieux qui rassure sur la l’identification des agents du ministère. « C’est une routine. Nous avons toujours fonctionné de cette manière », a confirmé le chargé de Communication dudit ministère, Pierre Diokh.
Avec ce système de contrôle des horaires de travail, le nouveau régime compte sur le « bon fonctionnement » et sur la « rigueur » d’une administration pour dérouler leur programme, notamment dans le secteur public. « Avant qu’on ne parle de productivité, il faudra que les agents de l’Etat viennent d’abord dans les locaux. Cela donnera un nouvel élan et une nouvelle dynamique du travail de l’administration », avait assuré le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur publique, Olivier Boucal, lors du lancement du système de pointage biométrique dans son ministère.
Devant deux policiers scrutant les moindres mouvements à l’entrée dudit ministère, est cloitré sur le mur un appareil équipé d’un système de pointage biométrique.
« Nous l’avons depuis longtemps. Ici (ministère Fonction publique), nous avons toujours pris en compte les horaires de travail du personnel. Je peux vous assurer que cette règle est unanimement respectée comme d’habitude », a assuré l’agent en poste.
Dès ce lundi, le coup d’envoi du système de pointage est lancé. A seulement quelques minutes de l’heure du pointage matinale, 8 heures, au ministère de l’Industrie et du Commerce, l’affluence n’est pas encore signifiante, dans cette contrée près du marché Sandaga.
Silence radio quasi-totale…peu de mouvements... « Je viens de remplacer un collègue à ce poste », a indiqué le gendarme en poste, qui poursuit dans le sens du « système de pointage » , « on ne m’a pas encore notifié cette nouvelle règle (système de pointage). En tout cas, les horaires ont toujours été respectées dans ce ministère (Industrie) ». Peu connaisseur dans ce sens, le gendarme trouvé à la cabine d’entrée, va finalement nous diriger vers le chef du personnel. Dans son boubou traditionnel gris et lunettes bien posées, Bakhao Fall est déjà en poste depuis 7h30 en ce lundi matin, a-t-il affirmé.
« Mieux vaut être productif qu’arriver à l’heure et ne rien faire »
Le chef du personnel du ministère de l’Industrie et du Commerce considère même que cette mesure « est d’abord une question de mentalité. C’est un sens de responsabilité. Respecter ses horaires de travail fait partie même des valeurs humaines ».
Selon M. Fall, il ne s’agit nullement d’attendre une quelconque « instruction de l’autorité » pour respecter ses horaires de travail. « Dans le respect de son travail, l’agent du ministère ne doit pas attendre une injonction du président de la République ou du Premier ministre pour se conformer aux règles », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « Au même titre que l’agent du ministère, le chauffeur routier doit lui aussi respecter le code de la route, non pas en craignant les forces de l’ordre en poste dans la circulation mais doit le faire pour sa vie et le respect de ses passagers, au moins ».
M. Fall soutient que cette « nouvelle » règle est plus qu’une « nécessité dans les administrations » mais insiste plus sur l’aspect humain. « Le seul hic est qu’on peut mettre en place un système de pointage dans tous les ministères mais la productivité est plus importante. Il ne doit pas être une contrainte, sinon vous allez trouver un agent qui n’aurait plus la motivation de faire correctement son travail », a souligné le chef du personnel. Il ajoute : « il faut aussi prendre en compte que nous avons nos réalités. L’aspect humain dans nos administration est aussi important ».
Quelques minutes plus tard, les mouvements commencent à s’intensifier dans les différents couloirs du ministère. « C’est l’habitude, nous avons souvent respecté les heures de travail. Bien qu’il peut y a voir quelques exceptions, nous avons assez sensibilisé le personnel », a commenté le chef du personnel, Bakhao Fall.
Un système de pointage et un contrôle des horaires « déjà en place » avant l’annonce
En dehors du système de pointage et le contrôle des horaires de travail, certains indexent plus ceux qui seraient dans l’administration mais ne travailleraient pas. « Il faut dire que le système de pointage existait déjà. C’est juste, avec le nouveau régime, il y a plus de ferveur. En revanche, dans notre ministère (Industrie et Commerce), tout est en règle. Nous identifions tous les agents, et je me charge souvent et personnellement de veiller à la présence du personnel. Nous avons une vraie convivialité ». Dans ce département dirigé par le nouveau ministre Serigne Guèye Diop, la routine des horaires de travail est « visiblement respectée ».
Au ministère des Finances et du Budget, on n’a pas dérogé à la règle. Dans ces locaux, on note plus de monde. Devant un grand registre qui lui sert d’enregistrement des heures de pointages et de visites, l’agent gendarme nous rassure sur la situation et confirme « la règle », sans toutefois continuer la discussion.
Au ministère de la Fonction publique, la surveillance et les vérifications sont plus rigoureuses. « Ce système (de pointage) par empreinte, couplé à un dispositif de vidéo-surveillance permet d’une part, d’effectuer un contrôle d’accès au bâtiment et d’autre part, des monitorer le temps de présence, les retards et les absences des agents » a alerté l’administration à son personnel. Une bonne politique des lieux qui rassure sur la l’identification des agents du ministère. « C’est une routine. Nous avons toujours fonctionné de cette manière », a confirmé le chargé de Communication dudit ministère, Pierre Diokh.
Avec ce système de contrôle des horaires de travail, le nouveau régime compte sur le « bon fonctionnement » et sur la « rigueur » d’une administration pour dérouler leur programme, notamment dans le secteur public. « Avant qu’on ne parle de productivité, il faudra que les agents de l’Etat viennent d’abord dans les locaux. Cela donnera un nouvel élan et une nouvelle dynamique du travail de l’administration », avait assuré le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur publique, Olivier Boucal, lors du lancement du système de pointage biométrique dans son ministère.
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