Après le feu vert donné par leur hiérarchie, ce sont au moins quatre généraux de l’armée, qui seront entendus dans l’affaire du charnier contenant 21 corps découvert en décembre 2013 à 15 km de Bamako.
Parmi ces hauts gradés, figurent un ancien patron des services de renseignements maliens, un ancien chef d’état-major des armées. L’enquête devrait donc progresser rapidement.
Déjà arrêtés dans le cadre de l’affaire, d’anciens proches du chef de l’ex-junte, Amadou Sanogo, lui-même aux arrêts, ont donné selon nos sources, des informations capitales : notamment comment les yeux des personnes froidement assassinées ont été préalablement bandés, comment elles ont été enchaînées. Et surtout le nom de l’adjudant-chef qui aurait dirigé les opérations d’exécution.
Autre information : l’autopsie pratiquée sur les corps des personnes assassinées sera bientôt connue avec certitude. Et on se dirige vers une confirmation : les corps retrouvés début décembre dans le charnier, seraient bien ceux de 21 militaires bérets rouges, c’est- à-dire des parachutistes.
Ils ont été arrêtés en 2012, parce qu’ accusés d’avoir voulu renverser le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, qui à l’époque, faisait la pluie et le beau temps.
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