Après avoir franchi jeudi la barre des 100 patients souffrant de coronavirus, des spécialistes sénégalais commencent à s'interroger sur les capacités du pays à prendre en charge un flux massif de malades. Surtout ceux qui auront besoin d'appareils de respiration artificielle, rapporte le quotidien 'Enquête'.
Anesthésiste-réanimateur, l'ancien chef du bloc opératoire de l'hôpital Le Dantec, Dr Oumar Boun Khatab Thiam, tente de rassurer :"Nous pouvons nous réjouir qu'en ce moment, il n'y a pas encore de cas graves qui mérite une telle assistance. Mais il est évident que si les cas se multiplient, nous aurons des difficultés. Non seulement en termes de matériel, mais aussi de personnel ".
Parmi ces personnels incontournables pour une bonne prise en charge des cas graves de covid19, il y a les réanimateurs ou urgentistes et les infirmiers techniciens supérieurs en réanimation. Dans un entretien publié par le revue scientifique française " Iris", le 24 mars dernier, le professeur Moussa Seydi, coordonnateur de la prise en charge médicale dans le cadre de la lutte contre le coronavirus affirmait : "On pourra s'adapter, mais on aura des difficultés énormes, si le nombre de cas nécessitant une ventilation assistée, est élevé".
Du côté de l'autorité, c'est pour le moment le grand verrou. Les responsables contactés par Enquête, estiment ne pas être à mesure de donner les renseignements concernant ce point. Autant de choses qui rendent perplexe la prise en charge et nécessiteront, après la crise, des solutions.
Anesthésiste-réanimateur, l'ancien chef du bloc opératoire de l'hôpital Le Dantec, Dr Oumar Boun Khatab Thiam, tente de rassurer :"Nous pouvons nous réjouir qu'en ce moment, il n'y a pas encore de cas graves qui mérite une telle assistance. Mais il est évident que si les cas se multiplient, nous aurons des difficultés. Non seulement en termes de matériel, mais aussi de personnel ".
Parmi ces personnels incontournables pour une bonne prise en charge des cas graves de covid19, il y a les réanimateurs ou urgentistes et les infirmiers techniciens supérieurs en réanimation. Dans un entretien publié par le revue scientifique française " Iris", le 24 mars dernier, le professeur Moussa Seydi, coordonnateur de la prise en charge médicale dans le cadre de la lutte contre le coronavirus affirmait : "On pourra s'adapter, mais on aura des difficultés énormes, si le nombre de cas nécessitant une ventilation assistée, est élevé".
Du côté de l'autorité, c'est pour le moment le grand verrou. Les responsables contactés par Enquête, estiment ne pas être à mesure de donner les renseignements concernant ce point. Autant de choses qui rendent perplexe la prise en charge et nécessiteront, après la crise, des solutions.
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