Dans son discours du 14 juillet dernier, le président Abdoulaye Wade avait proposé à l’opposition d’organiser une élection présidentielle par anticipation. En effet, il avait affirmé que «la constitution lui donnait le pouvoir d’organiser une élection présidentielle par anticipation». Une thèse que l’expert en communication, Mamadou Thiam ne partage pas. «Apparemment le Président Abdoulaye Wade ne connait pas les modalités d’organisation d’une élection anticipée parce qu’il dit je le cite que la constitution lui donne le pouvoir d’organiser une élection présidentielle par anticipation. Ce qui n’est pas exact» a-t-il fait savoir lors de l’émission Remue-Ménage de la Rfm.
Selon lui, il ne peut pas organiser une élection anticipée lui-même parce que pour qu’il y ait une élection anticipée, il n’y a que deux éléments. Soit le Président ne peut plus exercer le pouvoir soit il démissionne et dans l’un comme dans l’autre, il revient au président du Senat qui va devenir le Président de la République d’organiser les élections.
Dans l’architecture institutionnelle d’aujourd’hui, dit-il, il est clair qu’il ne peut pas revenir au Président de la République d’organiser une élection anticipée.
Le consultant en communication politique d’indiquer: «ce qui m’étonne, c’est que le chef de l’Etat lui-même initiateur de cette constitution semble ne pas en maitriser les arcades. Cela est grave et dangereux».
Selon lui, il ne peut pas organiser une élection anticipée lui-même parce que pour qu’il y ait une élection anticipée, il n’y a que deux éléments. Soit le Président ne peut plus exercer le pouvoir soit il démissionne et dans l’un comme dans l’autre, il revient au président du Senat qui va devenir le Président de la République d’organiser les élections.
Dans l’architecture institutionnelle d’aujourd’hui, dit-il, il est clair qu’il ne peut pas revenir au Président de la République d’organiser une élection anticipée.
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