interrogée par Jeune Afrique sur les différents revers que l’Etat du Sénégal avait essuyés dans le dossier Karim Wade à Paris, Monaco, devant le Groupe de travail des Nations unies à Genève et devant le Comité arbitral de l’Onu, l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré, avait évoqué l’idée d’un parquet financier. «C’est le président de la République qui définit la politique judiciaire de l’Etat. Et son Garde des Sceaux, fonction que j’ai assumée a pour mission de la mettre en œuvre. Nous avons d’abord utilisé les outils que nous avons trouvés en arrivant au pouvoir. Mais, j’avais moi même préconisé d’opter pour un parquet financier qui absorberait la Crei», avait-elle déclaré la semaine derniére.
Jeudi dernier, rapportent nos confrères de Walfadjri, lors de sa conférence de presse ayant suivi son Message à la Nation, Macky Sall a mis de l’eau dans le moulin de son ex-Premier ministre. Se fondant sur les critiques faites à l’encontre de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) sur, entre autres, l’absence du double degré de juridiction et le renversement de la charge de la preuve, au détriment de la personne poursuivie, le président de la République confirme l’existence d’un projet de réforme visant la création d’un parquet financier chargé de la répression des crimes économiques et financiers. «C’est une réforme qui peut aboutir», a souligné le chef de l’Etat lors de son grand oral avec des journalistes suite à son message adressé à la Nation.
Dans les pays où il existe, comme la France, le parquet financier, placé sous l’autorité du procureur général, a une compétence nationale limitée à trois catégories d’infractions : les atteintes à la
probité (corruption, trafic d’influence, favoritisme, etc.), les atteintes aux finances publiques (fraude fiscale aggravée, escroquerie à la Tva, etc.) et les atteintes au bon fonctionnement des marchés financiers (délit d’initié, manipulation de
cours, etc.)
Jeudi dernier, rapportent nos confrères de Walfadjri, lors de sa conférence de presse ayant suivi son Message à la Nation, Macky Sall a mis de l’eau dans le moulin de son ex-Premier ministre. Se fondant sur les critiques faites à l’encontre de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) sur, entre autres, l’absence du double degré de juridiction et le renversement de la charge de la preuve, au détriment de la personne poursuivie, le président de la République confirme l’existence d’un projet de réforme visant la création d’un parquet financier chargé de la répression des crimes économiques et financiers. «C’est une réforme qui peut aboutir», a souligné le chef de l’Etat lors de son grand oral avec des journalistes suite à son message adressé à la Nation.
Dans les pays où il existe, comme la France, le parquet financier, placé sous l’autorité du procureur général, a une compétence nationale limitée à trois catégories d’infractions : les atteintes à la
probité (corruption, trafic d’influence, favoritisme, etc.), les atteintes aux finances publiques (fraude fiscale aggravée, escroquerie à la Tva, etc.) et les atteintes au bon fonctionnement des marchés financiers (délit d’initié, manipulation de
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