
En République démocratique du Congo (RDC), l’Inspection générale des finances (IGF) s’oppose au contrat de recensement et de délivrance des cartes d’identité. Un contrat de près de 700 millions de dollars américains porté par l’État congolais et l’entreprise Afritech qui s'était présentée comme faisant partie d'un consortium avec la firme française Idemia. Une collaboration démentie par Idemia qui assure ne pas y être associée. L’IGF a aussi décelé dans ce contrat des indices de corruption.
Le montant dudit contrat est plus précisément de 697 millions de dollars dont seulement 104 millions d’apport de l’État congolais, qui a déjà décaissé 20 millions, mais dont l’IGF a bloqué l’utilisation. Les 593 autres millions devraient être apportés par Afritech. Mais, selon l’IGF, elle ne dispose pas de moyens.
Pour ce faire, l'entreprise espère donc que l’État congolais se porte garant afin qu'elle puisse obtenir des crédits auprès des banques commerciales et financer le juteux contrat.
Par ailleurs, l’IGF affirme aussi que le coût total du projet est surfacturé, notamment concernant la construction des infrastructures pour quelques 444 millions de dollars, soit les deux tiers du coût total.
Pour le partage des bénéfices sur 20 ans, seuls 20 % sont réservés à l’État quand l’entreprise Afritech propose de se tailler 60 % et les 20 autres pourcents restants pour les banques prêteuses.
Un homme d'affaires déjà impliqué dans un autre scandale
Pour rappel, l’opération est le fruit d’un contrat de l’État avec la société privée Afritech de l’homme d’affaires malien Samba Bathily.
Mais ces révélations posent question sur l'attribution de ce marché du recensement et de délivrance des cartes nationales d’identité à cet homme d'affaires. D'autant plus que celui-ci est déjà impliqué dans un autre scandale : celui de la surfacturation de forages d’eau et de lampadaires.
Il est d'ailleurs interdit, avec deux anciens ministres, de sortie du territoire, le temps pour la justice d’enquêter.
Le montant dudit contrat est plus précisément de 697 millions de dollars dont seulement 104 millions d’apport de l’État congolais, qui a déjà décaissé 20 millions, mais dont l’IGF a bloqué l’utilisation. Les 593 autres millions devraient être apportés par Afritech. Mais, selon l’IGF, elle ne dispose pas de moyens.
Pour ce faire, l'entreprise espère donc que l’État congolais se porte garant afin qu'elle puisse obtenir des crédits auprès des banques commerciales et financer le juteux contrat.
Par ailleurs, l’IGF affirme aussi que le coût total du projet est surfacturé, notamment concernant la construction des infrastructures pour quelques 444 millions de dollars, soit les deux tiers du coût total.
Pour le partage des bénéfices sur 20 ans, seuls 20 % sont réservés à l’État quand l’entreprise Afritech propose de se tailler 60 % et les 20 autres pourcents restants pour les banques prêteuses.
Un homme d'affaires déjà impliqué dans un autre scandale
Pour rappel, l’opération est le fruit d’un contrat de l’État avec la société privée Afritech de l’homme d’affaires malien Samba Bathily.
Mais ces révélations posent question sur l'attribution de ce marché du recensement et de délivrance des cartes nationales d’identité à cet homme d'affaires. D'autant plus que celui-ci est déjà impliqué dans un autre scandale : celui de la surfacturation de forages d’eau et de lampadaires.
Il est d'ailleurs interdit, avec deux anciens ministres, de sortie du territoire, le temps pour la justice d’enquêter.
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