Ce samedi après-midi, seuls une cinquantaine de mètres séparent manifestants et forces de l’ordre, face à face, à Behoririka, dans le centre de la capitale. Des feux sont allumés et des pierres jetées par les partisans de l’opposition qui érigent un barrage de fortune. Quand les forces de l’ordre finissent par répliquer, des tirs de grenades lacrymogènes retentissent, rapporte notre correspondante à Antananarivo, Pauline Le Troquier.
Un scénario prévisible pour Jim, manifestant, équipé d’un masque au visage. « Le gouvernement ne veut pas nous écouter, on est devant une supposée élection où on voudrait tout simplement bafouer la vraie démocratie et la voix du peuple. Et bah voilà, on ne s’écoute plus, on doit aller dans la rue pour se faire entendre. On ne veut pas d’élection si c’est juste de la mascarade. On a tous peur, mais il faut surmonter cette peur », affirme le jeune homme.
Un scénario prévisible pour Jim, manifestant, équipé d’un masque au visage. « Le gouvernement ne veut pas nous écouter, on est devant une supposée élection où on voudrait tout simplement bafouer la vraie démocratie et la voix du peuple. Et bah voilà, on ne s’écoute plus, on doit aller dans la rue pour se faire entendre. On ne veut pas d’élection si c’est juste de la mascarade. On a tous peur, mais il faut surmonter cette peur », affirme le jeune homme.
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