Les Syndicalistes du Collège des délégués du personnel de l’Agence sénégalaise de la couverture sanitaire universelle (SEN-CSU), du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du Secteur Social (SDT-3S) et de la Section SAMES ont démontré « leur chagrin après la publication du Rapport définitif de la Cour des comptes sur l’Audit de performance portant sur le Volet développement des mutuelles de santé / Programme de la Couverture maladie universelle, gestion 2015-2019, qui a fait état de multiples non-conformités et d’irrégularités dans la gestion technique et financière de l’Agence et de l’assurance maladie communautaire », ont-ils chargé.
Selon eux, il n’y a rien de « surprenant des conclusions de cet audit ». A travers un communiqué conjoint, les syndicalistes avaient déjà alerté sur la gestion de l’Agence. « En effet, le 24 octobre 2022, à travers un communiqué de presse, nous avions alerté l’opinion et les autorités publiques du mauvais management de l’Agence, fondé sur le clientélisme et le népotisme et la prévarication ».
Ils ajoutent : « nous avions attiré l’attention des pouvoirs publics sur des dépenses excessives, impertinentes et inopportunes concernant des projets n’ayant aucune valeur ajoutée sur l’atteinte des performances visées par l’ Agence ».
Les syndicalistes ne s’arrêtent pas là et informent qu’en 2015, ils avaient prévenu sur les « dépenses de prestiges et d’évènementiels, d’un gaspillage cynique de nos deniers publics par la Direction générale avec plus de 5 milliards de francs CFA dépensés sous forme de subventions pour de soi-disant campagnes de communication dont nul ne peut prouver l’effectivité des activités encore moins des résultats produits ».
Indiquant que la quasi-totalité des agents et cadres de l’Agence sont des hommes et femmes « intègres », les syndicalistes ont affirmé que « la Direction générale n’a pas trouvé mieux que de licencier le camarade qui avait en charge la communication et dont nous demandons vivement la réintégration dans le dispositif car il n’a exécuté qu’une mission de salubrité publique ».
Les syndicalistes du SDT-3S, de la section SAMES ont exhorté, dans le communiqué, la Cour des comptes « à approfondir l’audit sur la gestion de la SEN-CSU afin que les responsables d’une quelconque malversation soient clairement identifiés et rudement sanctionnés ».
Selon eux, il n’y a rien de « surprenant des conclusions de cet audit ». A travers un communiqué conjoint, les syndicalistes avaient déjà alerté sur la gestion de l’Agence. « En effet, le 24 octobre 2022, à travers un communiqué de presse, nous avions alerté l’opinion et les autorités publiques du mauvais management de l’Agence, fondé sur le clientélisme et le népotisme et la prévarication ».
Ils ajoutent : « nous avions attiré l’attention des pouvoirs publics sur des dépenses excessives, impertinentes et inopportunes concernant des projets n’ayant aucune valeur ajoutée sur l’atteinte des performances visées par l’ Agence ».
Les syndicalistes ne s’arrêtent pas là et informent qu’en 2015, ils avaient prévenu sur les « dépenses de prestiges et d’évènementiels, d’un gaspillage cynique de nos deniers publics par la Direction générale avec plus de 5 milliards de francs CFA dépensés sous forme de subventions pour de soi-disant campagnes de communication dont nul ne peut prouver l’effectivité des activités encore moins des résultats produits ».
Indiquant que la quasi-totalité des agents et cadres de l’Agence sont des hommes et femmes « intègres », les syndicalistes ont affirmé que « la Direction générale n’a pas trouvé mieux que de licencier le camarade qui avait en charge la communication et dont nous demandons vivement la réintégration dans le dispositif car il n’a exécuté qu’une mission de salubrité publique ».
Les syndicalistes du SDT-3S, de la section SAMES ont exhorté, dans le communiqué, la Cour des comptes « à approfondir l’audit sur la gestion de la SEN-CSU afin que les responsables d’une quelconque malversation soient clairement identifiés et rudement sanctionnés ».
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