Le gynécologue congolais et prix Nobel de la paix 2018 va plaider comme il l'avait fait au G7 de Biarritz pour qu'il y ait de plus en plus d'États qui adhèrent à la notion d'un fonds mondial de réparation pour les victimes des violences sexuelles dans les conflits.
Il compte aussi plaider pour la mise en place d'un tribunal pénal international pour la République Démocratique du Congo, car pour lui, il n'y aura pas de paix sans justice :« Lorsque les crimes restent impunis et que les criminels continuent à vivre avec les victimes, tous nos efforts sont anéantis. Tous les groupes armés qui continuent à violer et à tuer dans les villages, et ces groupes armés ont des connexions avec certains commandants militaires qui ont participé à des crimes depuis la première guerre du Congo. Et tant qu’ils ne seront pas punis, malheureusement ils continuent à entretenir des conflits pour leurs intérêts. »
« Un silence coupable »
Denis Mukwege pense donc que la communauté internationale devrait se saisir de ce problème notamment avec un tribunal pénal international consacrée à la question des crimes au Congo. Une idée qui n’est pourtant pas neuve, mais qui n’a pour l’instant pas aboutit. Pour lui que la communauté internationale ne réagissent pas face aux crimes commis notamment, « c’est un silence coupable ».
Le vendredi 20 septembre, la fondation Panzi du prix Nobel de la Paix était d’ailleurs partie civile dans un procès d’un chef rebelle poursuivi pour des viols massifs en 2018 dans l'est de la République démocratique du Congo.
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