Les États-Unis ont annoncé le 10 décembre de nouvelles sanctions contre 18 individus accusés de violations des droits de l’homme, au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo (RDC). Washington a notamment décidé de cibler des membres des Forces démocratiques alliées (ADF). Cette rébellion ougandaise, qui opère dans l’est de la RDC depuis plus de vingt ans, est responsable de nombreux massacres ces derniers mois dans la région de Béni.
Au total, cinq membres des ADF sont visés par ces sanctions, dont le leader du mouvement, Musa Baluku. Ce dernier a pris le commandant du groupe rebelle il y a quatre ans, après l’arrestation du leader précédent. Il est accusé d'avoir opéré une radicalisation du mouvement et un rapprochement avec le groupe État islamique. Dans son communiqué, Washington accuse les ADF de commettre de graves violations des droits de l’homme, dont l'enlèvement et l’utilisation d’enfants soldats.
Ces sanctions comprennent le gel des avoirs de ces individus aux États-Unis et l’interdiction pour tout citoyen americain de faire commerce avec eux.
Selon un ancien membre du groupe des experts de l’ONU sur la RDC, ces sanctions risquent d’avoir peu d’impact sur le court terme. Mais elles sont surtout le signe que Washington prend très au sérieux les violences de ces derniers mois dans la région de Beni.
Au total, cinq membres des ADF sont visés par ces sanctions, dont le leader du mouvement, Musa Baluku. Ce dernier a pris le commandant du groupe rebelle il y a quatre ans, après l’arrestation du leader précédent. Il est accusé d'avoir opéré une radicalisation du mouvement et un rapprochement avec le groupe État islamique. Dans son communiqué, Washington accuse les ADF de commettre de graves violations des droits de l’homme, dont l'enlèvement et l’utilisation d’enfants soldats.
Ces sanctions comprennent le gel des avoirs de ces individus aux États-Unis et l’interdiction pour tout citoyen americain de faire commerce avec eux.
Selon un ancien membre du groupe des experts de l’ONU sur la RDC, ces sanctions risquent d’avoir peu d’impact sur le court terme. Mais elles sont surtout le signe que Washington prend très au sérieux les violences de ces derniers mois dans la région de Beni.
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