À l’issue d’un rapport publié en novembre 2020, l’Inspection générale des finances avait dénoncé le détournement de 205 millions de dollars sur 285 millions décaissés par l’État congolais pour la relance en 2014 du grand site agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’ex-province du Bandundu.
Le Premier ministre de l’époque, Augustin Matata Ponyo, est présenté dans ce rapport comme l’auteur intellectuel de ce détournement de fonds.
Selon Jules Alingeti, numéro un de l’IGF, l’audit avait été commandité par Matata lui-même. L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila devra s’expliquer devant la Cour constitutionnelle. Depuis qu’il n’a plus son immunité de sénateur, les obstacles sont levés.
Un procès politique pour ses partisans
Mais l’ancien Premier ministre n’entend pas se laisser faire. Sa défense pourrait relever quelques exceptions : l’inconstitutionnalité de la Cour constitutionnelle à juger le sénateur Matata et les immunités levées uniquement pour l’affaire liée à la zaïrianisation devrait, pensent ses proches, empêcher la tenue de ce procès. Le camp de Matata martèle que c’est une affaire politique destinée à fragiliser un probable candidat pour la présidentielle de 2023.
Ce procès très attendu par l’opinion ne verra malheureusement pas la participation de son avocat français qui n’a reçu ni visa ni accréditation. Il n’est inscrit à aucun barreau de Kinshasa et il n’existe pas de coopération en la matière entre la RDC et la France, explique-t-on à Kinshasa.
Le Premier ministre de l’époque, Augustin Matata Ponyo, est présenté dans ce rapport comme l’auteur intellectuel de ce détournement de fonds.
Selon Jules Alingeti, numéro un de l’IGF, l’audit avait été commandité par Matata lui-même. L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila devra s’expliquer devant la Cour constitutionnelle. Depuis qu’il n’a plus son immunité de sénateur, les obstacles sont levés.
Un procès politique pour ses partisans
Mais l’ancien Premier ministre n’entend pas se laisser faire. Sa défense pourrait relever quelques exceptions : l’inconstitutionnalité de la Cour constitutionnelle à juger le sénateur Matata et les immunités levées uniquement pour l’affaire liée à la zaïrianisation devrait, pensent ses proches, empêcher la tenue de ce procès. Le camp de Matata martèle que c’est une affaire politique destinée à fragiliser un probable candidat pour la présidentielle de 2023.
Ce procès très attendu par l’opinion ne verra malheureusement pas la participation de son avocat français qui n’a reçu ni visa ni accréditation. Il n’est inscrit à aucun barreau de Kinshasa et il n’existe pas de coopération en la matière entre la RDC et la France, explique-t-on à Kinshasa.
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