Difficile de vivre en toute quiétude dans les quartiers de Mbour et de Saly Niakhniakhal. Aujourd'hui, l'insécurité rythme le quotidien des Mbourois. Selon les habitants de la commune, les autorités compétentes doivent faire quelque chose pour éradiquer ce phénomène. Les résidents n'osent plus sortir à certaines heures, même pour aller à la boutique. Cependant, certains soutiennent que la police fait de son mieux mais elle ne peut pas tout régler car "certains parents protègent les bandits chez eux"
Rencontrée à quelques encablures du rond-point du croisement Saly, en train d'attendre une voiture pour aller à Dakar, la quarantaine révolue, vêtue d'un boubou traditionnel en Wax, les lunettes bien vissées sur le nez , Ndèye Fatou Diop soutient que l'insécurité est devenue une réalité à Mbour. « Il y a trop de bandits dans cette localité. Les gens n'osent même pas sortir de chez eux pour ne pas être agressé. Il y a quelque temps de cela, le boutiquier qui est près de chez moi à Saly Niakhniakhal, a reçu la visite des malfrats vers 00 heure. Ces derniers ont emporté une somme de 350 000 francs Cfa avec des cartes de crédits. Apres avoir commis leur forfait, ils ont ligoté le boutiquier et pris la tangente », raconte-t-elle
Elle ajoute avec amertume : « c'est seulement le lendemain que les gens ont pu découvrir ce que s'est passé avant de saisir la police. Dans notre quartier les gens ont peur de sortir la nuit à certaines heures. Nous sommes vraiment fatigués de cette situation ».
Cependant, la dame salue le travail du nouveau commissaire de la police centrale qui, selon elle, a fait un travail remarquable dans la zone. « Dernièrement, j’ai entendu à la radio que dix malfaiteurs qui intervenaient entre Saly et Mbour ont été appréhendés. Ces derniers ont commis beaucoup de forfaits dans la commune. Avec ces arrestations nous allons respirer un peu ».
Abondant dans le même sens sur la question d'insécurité qui règne dans la commune de Mbour, Amadou Goudiaby 30 ans, menuisier de son état, pense que le problème d'insécurité est favorisé par l’avènement du Tourisme. Trouvé dans son lieu de travail, à Grand Mbour, près de l'hôpital, en train de raboter du bois, il indique qu' « auparavant la question d'insécurité ne se posait pas. Mais actuellement la donne a changé de camp. Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu'il y ait pas vol dans des différents quartiers ».
Rencontrée à quelques encablures du rond-point du croisement Saly, en train d'attendre une voiture pour aller à Dakar, la quarantaine révolue, vêtue d'un boubou traditionnel en Wax, les lunettes bien vissées sur le nez , Ndèye Fatou Diop soutient que l'insécurité est devenue une réalité à Mbour. « Il y a trop de bandits dans cette localité. Les gens n'osent même pas sortir de chez eux pour ne pas être agressé. Il y a quelque temps de cela, le boutiquier qui est près de chez moi à Saly Niakhniakhal, a reçu la visite des malfrats vers 00 heure. Ces derniers ont emporté une somme de 350 000 francs Cfa avec des cartes de crédits. Apres avoir commis leur forfait, ils ont ligoté le boutiquier et pris la tangente », raconte-t-elle
Elle ajoute avec amertume : « c'est seulement le lendemain que les gens ont pu découvrir ce que s'est passé avant de saisir la police. Dans notre quartier les gens ont peur de sortir la nuit à certaines heures. Nous sommes vraiment fatigués de cette situation ».
Cependant, la dame salue le travail du nouveau commissaire de la police centrale qui, selon elle, a fait un travail remarquable dans la zone. « Dernièrement, j’ai entendu à la radio que dix malfaiteurs qui intervenaient entre Saly et Mbour ont été appréhendés. Ces derniers ont commis beaucoup de forfaits dans la commune. Avec ces arrestations nous allons respirer un peu ».
Abondant dans le même sens sur la question d'insécurité qui règne dans la commune de Mbour, Amadou Goudiaby 30 ans, menuisier de son état, pense que le problème d'insécurité est favorisé par l’avènement du Tourisme. Trouvé dans son lieu de travail, à Grand Mbour, près de l'hôpital, en train de raboter du bois, il indique qu' « auparavant la question d'insécurité ne se posait pas. Mais actuellement la donne a changé de camp. Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu'il y ait pas vol dans des différents quartiers ».
Le Commissaire Lèye minimise : "Il n'y a pas de quoi s'alarmer"
Une autre dame du nom de Saly Faye, gouvernante dans une villa qui appartient à un ressortissant belge, raconte avoir reçu la visite des malfaiteurs qui était à bord un véhicule 4X4 L200, il y a de cela deux mois. La soixantaine, vêtue d'un boubou traditionnel brodé taille basse moderne. « Mère Faya », comme on l'appelle, raconte sa soirée horreur.
« Une partie du mur de la maison était tombée lors de la saison des pluies. Et, c'est par là que les bandits ont pu accéder à l'intérieur de la maison. Ils ont emporté beaucoup de matériels précieux. J'étais toute seule à la maison. Le gardien m'avait demandé la permission de partir chez lui. Ce jour-là, j'ai eu la peur de ma vie. Mais heureusement pour moi, j'étais dans l'autre appartement", confie-t-elle
Un habitant, témoignant sous anonymat, avance que « dans les quartiers comme Saly Niakhniakhal et grand Mbour nous avons toujours ces genres de problèmes. Vol ou agression. Ce constat est presque fait dans toute la localité. La police ne peut pas régler tous ces problèmes. Dans certaines maisons, ce sont les parents qui encouragent le banditisme. Ils ne vont jamais dénoncer les jeunes qui perturbent notre quiétude ».
Dans un entretien qu’il a accordé à PressAfrik, pour sa part, le commissaire de la police centrale Madjibou Lèye soutient qu'il n y a pas une insécurité alarmante à Mbour. « Les forces de sécurité sont bien en place. Il y a des patrouilles qui sont régulièrement organisées. Toute la ville est sillonnée par les éléments de la police ».
Poursuivant, il a par ailleurs indiqué que Mbour à une démographie galopante qui explose de jour en jour. Les moyens humains comme matériels ne suivent pas forcément en dépit des nombreux efforts des autorités compétentes. Mais force est de reconnaître qu'il n y a pas quoi s'alarmer ».
Selon lui, avec l’interpellation de ces dix malfaiteurs, le problème d’insécurité va diminuer un peu. Ce qui ne veut pas dire, selon lui, qu’il faut baisser la garde. "Nous restons toujours vigilants".
A cet effet, le commissaire Lèye soutient que « ces cas de vol s'expliquent par plusieurs facteurs dont la précarité, les problèmes sociaux, familiaux, le sous emplois dans certains domaines, le désœuvrement, mais aussi un problème d'éducation. Les malfrats sont âgés de 18 à 32 ans, ce qui prouve qu'il sont tous encore des jeunes.», a-t-il soutenu.
Ainsi, M. Lèye promet, de ne ménager aucun effort pour assurer la pérennité de la commune de Mbour par des patrouilles incessant.
« Une partie du mur de la maison était tombée lors de la saison des pluies. Et, c'est par là que les bandits ont pu accéder à l'intérieur de la maison. Ils ont emporté beaucoup de matériels précieux. J'étais toute seule à la maison. Le gardien m'avait demandé la permission de partir chez lui. Ce jour-là, j'ai eu la peur de ma vie. Mais heureusement pour moi, j'étais dans l'autre appartement", confie-t-elle
Un habitant, témoignant sous anonymat, avance que « dans les quartiers comme Saly Niakhniakhal et grand Mbour nous avons toujours ces genres de problèmes. Vol ou agression. Ce constat est presque fait dans toute la localité. La police ne peut pas régler tous ces problèmes. Dans certaines maisons, ce sont les parents qui encouragent le banditisme. Ils ne vont jamais dénoncer les jeunes qui perturbent notre quiétude ».
Dans un entretien qu’il a accordé à PressAfrik, pour sa part, le commissaire de la police centrale Madjibou Lèye soutient qu'il n y a pas une insécurité alarmante à Mbour. « Les forces de sécurité sont bien en place. Il y a des patrouilles qui sont régulièrement organisées. Toute la ville est sillonnée par les éléments de la police ».
Poursuivant, il a par ailleurs indiqué que Mbour à une démographie galopante qui explose de jour en jour. Les moyens humains comme matériels ne suivent pas forcément en dépit des nombreux efforts des autorités compétentes. Mais force est de reconnaître qu'il n y a pas quoi s'alarmer ».
Selon lui, avec l’interpellation de ces dix malfaiteurs, le problème d’insécurité va diminuer un peu. Ce qui ne veut pas dire, selon lui, qu’il faut baisser la garde. "Nous restons toujours vigilants".
A cet effet, le commissaire Lèye soutient que « ces cas de vol s'expliquent par plusieurs facteurs dont la précarité, les problèmes sociaux, familiaux, le sous emplois dans certains domaines, le désœuvrement, mais aussi un problème d'éducation. Les malfrats sont âgés de 18 à 32 ans, ce qui prouve qu'il sont tous encore des jeunes.», a-t-il soutenu.
Ainsi, M. Lèye promet, de ne ménager aucun effort pour assurer la pérennité de la commune de Mbour par des patrouilles incessant.
5525 arrestations, des kilogrammes de chanvre indien saisis au courant de l’année 2017
Le commissaire de la police Centrale Madjibou Lèye a révélé lundi à la rédaction de PressAfrik, qu’au courant de l’année 2017, 5525 arrestations pour divers motifs ont été enregistrées dans la commune et sur ces arrestations 585 ont été déférés au parquet depuis le mois d’avril dernier.
Le commissaire précise que « 69,5 kg de chanvre indien, 660 cornets, 46 joins Et 44 paquets de 3000 Fcfa. Nous avons saisi 268 000 francs CFA sur un dealer »
Le commissaire précise que « 69,5 kg de chanvre indien, 660 cornets, 46 joins Et 44 paquets de 3000 Fcfa. Nous avons saisi 268 000 francs CFA sur un dealer »
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