Le chanteur rwandais Kizito Mihigo devrait être enterré ce samedi 22 février. Les organisations internationales de défense des droits de l'homme réclament une enquête indépendante sur la mort en détention de l'artiste. La communauté internationale, elle, commence tout juste à sortir de son silence.
Selon les autorités rwandaises, Kizito Mihigo s'est suicidé dans sa cellule de la station de police de Remera avec « des draps de lit », même si elles ont promis une enquête. Mis en cause par ses opposants, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays pour cet énième décès suspect de dissident, Kigali ne se démonte pas et accuse les « génocidaires, négationnistes, groupes armés et suppôts de l'étranger » d'une « exploitation politicienne de sa mort ».
Le Royaume-Uni est le seul des grands bailleurs du Rwanda à se dire attristé par cette mort en détention. Londres affirme attendre une « enquête prompte, indépendante et transparente des autorités rwandaises ».
Il faut dire que cette affaire est très suivie du côté anglo-saxon, notamment au sein de Commonwealth, alors que Kigali s'apprête à accueillir le sommet de cette communauté économique en juin. Des organisations, comme l'Initiative du Commonwealth pour la défense des droits de l'homme, promettent d'être vigilantes sur les résultats des investigations.
Les États-Unis ont réagi aussi par l'intermédiaire du secrétaire d'État adjoint en charge de l'Afrique. Tibor Nagy s'inquiète de la promptitude de Kigali à qualifier ce décès de suicide avant même l'autopsie.
Au sein de l'Union européenne où le Rwanda est toujours qualifié de modèle, pas d'inquiétude exprimée. La Commission européenne « note » l'ouverture d'une enquête qui devrait, selon sa porte-parole, « permettre de clarifier les circonstances de la mort de Kizito Mihigo ».
Aucune réaction en revanche de Paris. À l'époque du soutien de la France à la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo pour prendre la tête de l'organisation de la Francophonie, Paris aurait demandé la libération du chanteur Kizito Mihigo pour faire taire les critiques face à ce choix controversé. Les diplomates français vantaient pour convaincre ce « signe d'ouverture ». Depuis, quatre dissidents, dont Kizito Mihigo, ont disparu ou sont morts dans des circonstances suspectes.
Selon les autorités rwandaises, Kizito Mihigo s'est suicidé dans sa cellule de la station de police de Remera avec « des draps de lit », même si elles ont promis une enquête. Mis en cause par ses opposants, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays pour cet énième décès suspect de dissident, Kigali ne se démonte pas et accuse les « génocidaires, négationnistes, groupes armés et suppôts de l'étranger » d'une « exploitation politicienne de sa mort ».
Le Royaume-Uni est le seul des grands bailleurs du Rwanda à se dire attristé par cette mort en détention. Londres affirme attendre une « enquête prompte, indépendante et transparente des autorités rwandaises ».
Il faut dire que cette affaire est très suivie du côté anglo-saxon, notamment au sein de Commonwealth, alors que Kigali s'apprête à accueillir le sommet de cette communauté économique en juin. Des organisations, comme l'Initiative du Commonwealth pour la défense des droits de l'homme, promettent d'être vigilantes sur les résultats des investigations.
Les États-Unis ont réagi aussi par l'intermédiaire du secrétaire d'État adjoint en charge de l'Afrique. Tibor Nagy s'inquiète de la promptitude de Kigali à qualifier ce décès de suicide avant même l'autopsie.
Au sein de l'Union européenne où le Rwanda est toujours qualifié de modèle, pas d'inquiétude exprimée. La Commission européenne « note » l'ouverture d'une enquête qui devrait, selon sa porte-parole, « permettre de clarifier les circonstances de la mort de Kizito Mihigo ».
Aucune réaction en revanche de Paris. À l'époque du soutien de la France à la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo pour prendre la tête de l'organisation de la Francophonie, Paris aurait demandé la libération du chanteur Kizito Mihigo pour faire taire les critiques face à ce choix controversé. Les diplomates français vantaient pour convaincre ce « signe d'ouverture ». Depuis, quatre dissidents, dont Kizito Mihigo, ont disparu ou sont morts dans des circonstances suspectes.
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