Les députés sont convoqués jeudi en séance plénière avec un ordre du jour intitulé « Session ordinaire unique de l’année 2021-2022 ». Au cours de cette session, ils auront notamment à examiner la loi de finances, c’est-à-dire le budget 2022 déposé à l’Hémicycle par le ministère des Finances et du Budget. Mais le moment le plus attendu ce sera surtout la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye impliqués dans un trafic de faux passeports diplomatiques qui défraie la chronique depuis quelques semaines.
Le principal cerveau présumé de ce trafic, El Hadj Diadji Condé est arrêté et jeté en prison. Au moins cinq chefs d’inculpation pèsent sur lui : «association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques authentifiées».
Le 22 septembre, l’Assemblée nationale avait indiqué dans un communiqué que les deux députés, à l’occasion d’une rencontre avec le président de l’institution, avaient «accepté, sans hésiter, de répondre à toute convocation des services chargés de la phase de l’enquête préalable, sans attendre la levée de leur immunité parlementaire, lorsque cette mesure sera demandée» par le ministre de la Justice.
La machine judiciaire est bloquée par l’immunité parlementaire dont bénéficient les deux députés incriminés. Finalement, en début de ce mois d’octobre, le Parquet via le ministre de la Justice a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Les choses devraient alors aller très vite pour permettre que ces parlementaires puissent être entendus par la justice dans cette affaire qui a fini de ternir l’image du Sénégal dans le monde.
Le principal cerveau présumé de ce trafic, El Hadj Diadji Condé est arrêté et jeté en prison. Au moins cinq chefs d’inculpation pèsent sur lui : «association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques authentifiées».
Le 22 septembre, l’Assemblée nationale avait indiqué dans un communiqué que les deux députés, à l’occasion d’une rencontre avec le président de l’institution, avaient «accepté, sans hésiter, de répondre à toute convocation des services chargés de la phase de l’enquête préalable, sans attendre la levée de leur immunité parlementaire, lorsque cette mesure sera demandée» par le ministre de la Justice.
La machine judiciaire est bloquée par l’immunité parlementaire dont bénéficient les deux députés incriminés. Finalement, en début de ce mois d’octobre, le Parquet via le ministre de la Justice a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Les choses devraient alors aller très vite pour permettre que ces parlementaires puissent être entendus par la justice dans cette affaire qui a fini de ternir l’image du Sénégal dans le monde.
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