L’attentat a suivi un mode opératoire des plus classiques. Un homme au volant d’un véhicule est arrivé près du bâtiment officiel de l’administration du district d’Hawlwadag, dans le centre de Mogadiscio. Les soldats stationnés à l’entrée lui ont bloqué l’accès. Le conducteur a alors actionné la bombe qu’il transportait. Personne n’a donc été surpris lorsque les islamistes shebab ont revendiqué l’attaque peu après.
La déflagration a détruit le bâtiment du district d’Hawlwada, mais aussi soufflé le toit d’une mosquée et endommagé plusieurs édifices alentour, notamment une école. Plusieurs enfants ont d’ailleurs été blessés. Mais le bilan aurait pu être plus lourd. Selon plusieurs sources, les élèves n’étaient pas à l’intérieur au moment de l’explosion.
Les attentats continuent donc à un rythme régulier alors que se pose de plus en plus la question du contrôle du territoire par l’armée somalienne. La mission africaine Amisom réduit peu à peu ses moyens. Mogadiscio assure pouvoir prendre le relais.
Mardi par exemple, l’Amisom a rendu aux Somaliens le contrôle du plus grand stade de la capitale, après l’avoir utilisé pendant 7 ans comme base militaire. Mais le symbole s’arrête là. Beaucoup estiment que l’armée nationale n’est pas prête et qu’il est trop tôt pour désengager l’Amisom, tant la menace shebab est encore forte. L’attentat d’aujourd’hui en est un nouvel exemple.
Autres articles
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC





Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


