Sans surprise, le général Abdel Fattah al-Burhan conserve la présidence de ce nouveau Conseil de souveraineté. Le numéro 2 reste également inchangé : il s’agit toujours du général Mohammed Hamdan Dogolo, dit « Hemedti », le puissant chef paramilitaire dont les Forces de soutien rapide ont été accusées d'exactions lors de la révolte ayant abouti à la chute d'Omar el-Béchir. Sur les quatorze personnalités que compte ce conseil, seuls treize noms ont été annoncés. La personnalité censée représenter l’Est du pays n'a pas été désignée.
Remplacement des représentants du FFC
Le principal changement est le départ de quatre représentants des Forces de la liberté et du changement (FFC). Ces derniers réclamaient un transfert rapide de pouvoir aux civils. Pour les remplacer, il y a notamment Abou al-Qassem Bortoum, un homme d'affaires qui avait plaidé pour la normalisation avec Israël ; un ancien député du temps d’Omar el-Béchir, à la tête de plusieurs compagnies agricoles et de transport ; ou encore Salma al-Moubarak, une personnalité sans passé politique, issue d'une grande famille soufie du Soudan.
Les autres membres, reconduits, sont des représentants de l'armée ou de groupes rebelles signataires en 2020 de l’accord de paix de Juba, et qui avaient récemment rejeté le putsch du 25 octobre.
L’annonce de ce nouveau conseil de souveraineté a été accueillie avec scepticisme à Khartoum. « Les décisions d’al-Burhan ne s’appliquent qu’à lui-même » et il n’a pas de « légitimité » a réagi l’association des professionnels soudanais. « C’est une fuite en avant » a commenté sur Facebook, Hamza Baloul, ministre de l’information dans le gouvernement dissous dans la foulée du coup d’État.
De nouvelles arrestations
Le gouvernement, lui, n’a toujours pas été remplacé et dont plusieurs membres sont toujours détenus tandis que le premier ministre Abdallah Hamdok reste en résidence surveillée. Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a d’ailleurs une nouvelle fois réclamé sa libération et qualifié « très préoccupant » les derniers développements dans le pays.
La journée a été marquée aussi par de nouvelles arrestations dont celle de Mohammed Naji al-Assam, une figure de la révolte de 2019, selon le syndicat des médecins. En dépit de ce climat de répression, les comités de résistance continuent de s’organiser en vue de la marche de samedi. Certains habitants du quartier contestataire de Burri sont d’ailleurs sortis dans les rues après les annonces d’hier soir pour dire leur détermination et leur mécontentement.
Remplacement des représentants du FFC
Le principal changement est le départ de quatre représentants des Forces de la liberté et du changement (FFC). Ces derniers réclamaient un transfert rapide de pouvoir aux civils. Pour les remplacer, il y a notamment Abou al-Qassem Bortoum, un homme d'affaires qui avait plaidé pour la normalisation avec Israël ; un ancien député du temps d’Omar el-Béchir, à la tête de plusieurs compagnies agricoles et de transport ; ou encore Salma al-Moubarak, une personnalité sans passé politique, issue d'une grande famille soufie du Soudan.
Les autres membres, reconduits, sont des représentants de l'armée ou de groupes rebelles signataires en 2020 de l’accord de paix de Juba, et qui avaient récemment rejeté le putsch du 25 octobre.
L’annonce de ce nouveau conseil de souveraineté a été accueillie avec scepticisme à Khartoum. « Les décisions d’al-Burhan ne s’appliquent qu’à lui-même » et il n’a pas de « légitimité » a réagi l’association des professionnels soudanais. « C’est une fuite en avant » a commenté sur Facebook, Hamza Baloul, ministre de l’information dans le gouvernement dissous dans la foulée du coup d’État.
De nouvelles arrestations
Le gouvernement, lui, n’a toujours pas été remplacé et dont plusieurs membres sont toujours détenus tandis que le premier ministre Abdallah Hamdok reste en résidence surveillée. Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a d’ailleurs une nouvelle fois réclamé sa libération et qualifié « très préoccupant » les derniers développements dans le pays.
La journée a été marquée aussi par de nouvelles arrestations dont celle de Mohammed Naji al-Assam, une figure de la révolte de 2019, selon le syndicat des médecins. En dépit de ce climat de répression, les comités de résistance continuent de s’organiser en vue de la marche de samedi. Certains habitants du quartier contestataire de Burri sont d’ailleurs sortis dans les rues après les annonces d’hier soir pour dire leur détermination et leur mécontentement.
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