Paris avait reporté un premier entretien à l'Elysée prévu le 8 octobre, invoquant un emploi du temps surchargé. Cela avait froissé Ndjamena « d'habitude on reporte pour des motifs graves, mais les choses sont rentrées dans l'ordre depuis », dit-on dans l'entourage du président tchadien.
Paris tient à ce que la lumière soit faite sur l'opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, enlevé par des soldats tchadiens en février 2008, et porté disparu depuis. Ndjamena fait valoir qu'elle a réuni, depuis le rendez-vous reporté, le comité de suivi international sur ce dossier, que suivent avec attention le président français et plusieurs parlementaires socialistes. François Hollande devrait le rappeler à son hôte aujourd'hui.
Les deux hommes parleront aussi du Mali, Idriss Déby a assuré, avant de s'envoler pour Paris, que les Maliens pourraient compter sur le Tchad.
Dans l'entourage de Deby, on rappelle néanmoins que les forces tchadiennes sont déjà mobilisées pour défendre leurs frontières. Paris ne souhaite exercer de pression sur quiconque, mais « plus il y aura de pays africains mieux ce sera », indique l'entourage de Hollande. Ndjamena souffle le chaud et le froid lorsqu'interrogée sur sa participation à une éventuelle intervention militaire au nord du Mali. Un pays qui compte aux yeux de Ndjamena, « mais les investissements français au Tchad aussi », insiste un diplomate tchadien.
Le dossier Ibni
Le sénateur socialiste, Gaétan Gorce, qui se bat depuis quatre ans pour que la lumière soit faite sur le sort de l'opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh et qui est notamment à l'origine du report de la visite prévue initialement en octobre du président Déby à Paris revient sur l'état d'avancement du dossier depuis le mois d'octobre.
Par ailleurs, le groupe rebelle des frères Erdimi profite de ce déplacement du chef de l'Etat tchadien pour demander un dialogue national inclusif, et s'engage à renoncer à la lutte armées si des mesures étaient adoptées pour initier ce dialogue.
Source: RFI
Paris tient à ce que la lumière soit faite sur l'opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, enlevé par des soldats tchadiens en février 2008, et porté disparu depuis. Ndjamena fait valoir qu'elle a réuni, depuis le rendez-vous reporté, le comité de suivi international sur ce dossier, que suivent avec attention le président français et plusieurs parlementaires socialistes. François Hollande devrait le rappeler à son hôte aujourd'hui.
Les deux hommes parleront aussi du Mali, Idriss Déby a assuré, avant de s'envoler pour Paris, que les Maliens pourraient compter sur le Tchad.
Dans l'entourage de Deby, on rappelle néanmoins que les forces tchadiennes sont déjà mobilisées pour défendre leurs frontières. Paris ne souhaite exercer de pression sur quiconque, mais « plus il y aura de pays africains mieux ce sera », indique l'entourage de Hollande. Ndjamena souffle le chaud et le froid lorsqu'interrogée sur sa participation à une éventuelle intervention militaire au nord du Mali. Un pays qui compte aux yeux de Ndjamena, « mais les investissements français au Tchad aussi », insiste un diplomate tchadien.
Le dossier Ibni
Le sénateur socialiste, Gaétan Gorce, qui se bat depuis quatre ans pour que la lumière soit faite sur le sort de l'opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh et qui est notamment à l'origine du report de la visite prévue initialement en octobre du président Déby à Paris revient sur l'état d'avancement du dossier depuis le mois d'octobre.
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Source: RFI
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