C’est par 114 voix pour et 34 contre que le projet de loi portant modification de la règlementation du droit de grève a été adopté ce vendredi 30 décembre, dernier jour de la session ordinaire du Parlement avant les vacances.
Le projet de loi, parvenu en urgence aux élus juste avant Noël, indique que « les salaires des jours non prestés sont à la charge des syndicats, sauf si le motif est le retard généralisé de paiement de salaire ou imputable à l’Etat. Et dans ce cas la grève ne doit durer que trois jours ».
Pour le gouvernement il s’agit ce faisant de mettre chacun devant ses responsabilités, le salaire étant la contrepartie d’un travail effectué. Pour les syndicats ce n’est qu’une tentative d’intimidation qui ne changera rien à la détermination des travailleurs, qui ne demandent qu’à être payés régulièrement et surtout que leurs salaires, qui sont déjà très bas, ne soient pas amputés.
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