Ils avaient demandé la révision du fichier et du découpage électoral, la garantie d’élections transparentes et un consensus entre les acteurs politiques, mais estiment ne pas avoir été entendus. En conséquence de quoi, une quinzaine de partis de l'opposition tchadienne ont annoncé, samedi 12 octobre, qu'ils ne pouvaient pas, en l'état, participer aux élections législatives, provinciales et communales qui auront lieu le 29 décembre au Tchad.
« Nous avons décidé de ne pas cautionner ces élections : c'est ça la démocratie, le pouvoir peut y aller seul avec ses alliés. Si nous avons pris cette décision à contrecoeur, nous ne pouvons pas, en tant qu'opposition politique, crédibiliser un scrutin qui n'est pas crédible. Il y va de notre responsabilité vis-à-vis de nos militants et de la population tchadienne », explique Mahamat Zène Chérif, le président du parti Tchad Uni.
Des élections jouées d'avance
Ces élections sont jouées d'avance, renchérit pour sa part Avocksouma Djona Atchenemou, le leader du parti Les démocrates qui compte même empêcher leur tenue. « Il faut que le pouvoir commence à comprendre que nous ne sommes pas des citoyens de second ordre. Si on va à ces élections, les générations futures n'auront absolument pas leur mot à dire pendant les 30 ou 40 prochaines années », affirme-t-il.
Pendant ce temps, les partis de la coalition qui a soutenu la campagne présidentielle de Mahamat Idriss Déby, eux, se préparent. Leurs dossiers de candidature pour les législatives sont en passe d'être finalisés. Quant aux Transformateurs de l'ancien Premier ministre et candidat malheureux au scrutin du 6 mai dernier Succès Masra, ils demandent pour leur part le respect de certaines conditions pour aller aux urnes.
« Nous avons décidé de ne pas cautionner ces élections : c'est ça la démocratie, le pouvoir peut y aller seul avec ses alliés. Si nous avons pris cette décision à contrecoeur, nous ne pouvons pas, en tant qu'opposition politique, crédibiliser un scrutin qui n'est pas crédible. Il y va de notre responsabilité vis-à-vis de nos militants et de la population tchadienne », explique Mahamat Zène Chérif, le président du parti Tchad Uni.
Des élections jouées d'avance
Ces élections sont jouées d'avance, renchérit pour sa part Avocksouma Djona Atchenemou, le leader du parti Les démocrates qui compte même empêcher leur tenue. « Il faut que le pouvoir commence à comprendre que nous ne sommes pas des citoyens de second ordre. Si on va à ces élections, les générations futures n'auront absolument pas leur mot à dire pendant les 30 ou 40 prochaines années », affirme-t-il.
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