Un coin du voile se lève sur la tuerie des sept militaires ce vendredi 2 octobre dans la région de Sédhiou (sud du Sénégal). Le secrétaire général et porte-parole du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) lors des négociations de paix de décembre 2003 et de février 2004 a révélé que c’est l’armée qui a cherché à déloger les combattants en allant les trouver dans le maquis. Joint au téléphone par nos confrères de Walf, Ansoumana Badji a indiqué : «J’ai personnellement appelé les combattants du maquis qui m’ont affirmé que c’est l’armée qui les trouvés sur place sous prétexte d’une patrouille. C’est une armée qui a voulu les déloger et il y a eu des affrontements contrairement au communiqué de la DIRPA (Direction des Relations Publiques de l’Armée). Les militaires ont été dans le maquis pour les déloger. Cette attaque est véritablement regrettable».
Les éléments du MFDC aussi bien combattants que membres de l’aile politique semblent être irrités les remaniements, déclarations de candidature pour la présidentielle de 2012 ou encore l’initiative du dialogue politique. L’ancien porte-parole du MFDC aux négociations de paix de 2003-2004 fait remarquer pour le décrier avec force : «Nous sommes à trois ans de 2012 et on ne s’occupe que de déclaration anticipée de candidature, de dialogue avec l’opposition et de remaniement ministériel pendant que des citoyens meurent en Casamance. Ce n’est pas normal, l’Etat n’a plus le temps de la Casamance ce n’est pas normal avec tous les engagements qu’il a pris».
Ansoumana Badji ne perd pas espoir qu’au retour de la paix. Tout en dénonçant la démarche du chef de l’Etat qui consiste à nommer un «M. Casamance» pour trouver une solution à ce conflit, il a dit être convaincu que «c’est l’aile politique qui peut dénouer la situation en posant, après consultation avec l’aile combattante, les vraies questions liées à la paix et au développement de la Casamance». Il faut, selon lui, refaire de la Casamance un centre d’intérêt, une priorité. Le secrétaire général du MFDC a, par ailleurs, estimé que «la finalité du MFDC dans ce combat c’est de changer la vie des casamançais».
Les éléments du MFDC aussi bien combattants que membres de l’aile politique semblent être irrités les remaniements, déclarations de candidature pour la présidentielle de 2012 ou encore l’initiative du dialogue politique. L’ancien porte-parole du MFDC aux négociations de paix de 2003-2004 fait remarquer pour le décrier avec force : «Nous sommes à trois ans de 2012 et on ne s’occupe que de déclaration anticipée de candidature, de dialogue avec l’opposition et de remaniement ministériel pendant que des citoyens meurent en Casamance. Ce n’est pas normal, l’Etat n’a plus le temps de la Casamance ce n’est pas normal avec tous les engagements qu’il a pris».
Ansoumana Badji ne perd pas espoir qu’au retour de la paix. Tout en dénonçant la démarche du chef de l’Etat qui consiste à nommer un «M. Casamance» pour trouver une solution à ce conflit, il a dit être convaincu que «c’est l’aile politique qui peut dénouer la situation en posant, après consultation avec l’aile combattante, les vraies questions liées à la paix et au développement de la Casamance». Il faut, selon lui, refaire de la Casamance un centre d’intérêt, une priorité. Le secrétaire général du MFDC a, par ailleurs, estimé que «la finalité du MFDC dans ce combat c’est de changer la vie des casamançais».
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