Vingt minutes, en ouverture du conseil des ministres qu’il présidait ce 1er juin, ont suffi à Kaïs Saïed pour « purger » un pouvoir judiciaire qu’il avait dans sa ligne de mire depuis son offensive sur l’exécutif et le législatif, le 25 juillet 2021. Moins d’un an plus tard, il mettait la justice au pas en s’arrogeant, par décret paru le 1er juin, plus de pouvoirs au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), notamment celui de révoquer les magistrats.
Une disposition que le président a donc fini par mettre à exécution en écartant 57 juges qu’il accuse de corruption et de divers crimes et délits dont il a égrené la liste pendant de longues minutes, sans toutefois citer de noms. Lesquels seront publiés deux heures plus tard au Journal Officiel.
Une disposition que le président a donc fini par mettre à exécution en écartant 57 juges qu’il accuse de corruption et de divers crimes et délits dont il a égrené la liste pendant de longues minutes, sans toutefois citer de noms. Lesquels seront publiés deux heures plus tard au Journal Officiel.
Autres articles
-
Suisse: un ex-ministre gambien condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l'humanité
-
En Libye, démantèlement d'un trafic d'or à l'aéroport de Misrata
-
Côte d'Ivoire: le retour de la peste porcine africaine alarme les éleveurs de porcs
-
Niger: le ministre des Mines avance un objectif de souveraineté sur les ressources minières du pays
-
Soudan: la ville d'El Fasher au milieu de l'offensive des paramilitaires de Hemedti