Romdhane Ben Amor, porte-parole du Front tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), décrit une scène dramatique : un groupe de migrants, arrêté à Sfax, a été abandonné par les autorités tunisiennes dans une zone frontalière avec l'Algérie. « Nous recevons un appel de détresse d’un groupe de migrants... Ils sont laissés à eux-mêmes, dans une zone frontalière avec l'Algérie », explique-t-il.
Parmi les 28 personnes secourues, se trouvent sept femmes, dont trois sont enceintes. « Leur situation est catastrophique. Ils n’ont ni eau ni nourriture. Nous manquons cruellement de moyens pour les aider », déplore Ben Amor. Le groupe initial comptait 42 personnes, mais une partie d'entre elles reste introuvable. « Le reste du groupe se cache, car ils ont peur de la police. Ils ont sans doute la capacité physique de chercher une solution seuls, mais nous continuons les recherches », ajoute Ben Amor.
« Respecter les engagements internationaux »
Ce sauvetage intervient dans un contexte plus large d'expulsions massives par les autorités tunisiennes. Entre juin et septembre 2023, au moins 5 500 migrants ont été expulsés vers la Libye et plus de 3 000 vers l'Algérie, selon des sources humanitaires. Ces expulsions se déroulent souvent dans des conditions brutales. En juillet 2023, des journalistes de l'AFP avaient interviewé des migrants abandonnés dans le désert à la frontière tuniso-libyenne, où plusieurs centaines d'autres avaient été expulsés au même moment.
Face à cette situation le FTDES appelle les autorités tunisiennes à mettre fin à toute expulsion de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile, rappelant que la Tunisie a des obligations claires en vertu des conventions internationales, notamment celles concernant la protection des réfugiés et la prévention de la torture. « Nous demandons aux autorités tunisiennes de respecter leurs engagements internationaux et de protéger les droits des migrants », Romdhane Ben Amor.
Parmi les 28 personnes secourues, se trouvent sept femmes, dont trois sont enceintes. « Leur situation est catastrophique. Ils n’ont ni eau ni nourriture. Nous manquons cruellement de moyens pour les aider », déplore Ben Amor. Le groupe initial comptait 42 personnes, mais une partie d'entre elles reste introuvable. « Le reste du groupe se cache, car ils ont peur de la police. Ils ont sans doute la capacité physique de chercher une solution seuls, mais nous continuons les recherches », ajoute Ben Amor.
« Respecter les engagements internationaux »
Ce sauvetage intervient dans un contexte plus large d'expulsions massives par les autorités tunisiennes. Entre juin et septembre 2023, au moins 5 500 migrants ont été expulsés vers la Libye et plus de 3 000 vers l'Algérie, selon des sources humanitaires. Ces expulsions se déroulent souvent dans des conditions brutales. En juillet 2023, des journalistes de l'AFP avaient interviewé des migrants abandonnés dans le désert à la frontière tuniso-libyenne, où plusieurs centaines d'autres avaient été expulsés au même moment.
Face à cette situation le FTDES appelle les autorités tunisiennes à mettre fin à toute expulsion de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile, rappelant que la Tunisie a des obligations claires en vertu des conventions internationales, notamment celles concernant la protection des réfugiés et la prévention de la torture. « Nous demandons aux autorités tunisiennes de respecter leurs engagements internationaux et de protéger les droits des migrants », Romdhane Ben Amor.
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