Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Un sapeur pompier présumé mort des suites de tortures à Thiès : Assane Dioma Ndiaye exige une enquête parlementaire




Un sapeur pompier du nom de Chérif est décédé dans la nuit du vendredi au samedi à l’hôpital Principal. Ce, à la suite d’exercices militaires à Thiès. Sa famille soutient qu’il a été victime de tortures et compte saisir la justice pour que les responsabilités soient situées et les auteurs punis. Alassane Cissé parle en leur nom.

« Ce qui est grave dans cette affaire, c’est qu’il a été admis à l’hôpital Principal depuis le mercredi sans que la famille soit mise au courant. Elle n’a été informée que le samedi vers les coups de 03 heures du matin de la mort de leur fils. Et cela, nous le déplorons. L’autre aspect dans cette affaire, c’est qu’on a vu le certificat du genre de mort qui établit une mort violente. Il a été torturé, il n’est pas victime d’une erreur mais des exercices militaires lors de son stage à Thiès. Donc, la famille ne compte pas du tout laisser passer, elle va poursuivre en justice pour que réparation soit faite et que les coupables soient identifiés et les responsabilités situées parce qu’il y a des coupables qui ont fait cela mais qui ont aussi laissé faire. Il faut que cela soit situé pour que justice soit rendue ».

Selon le chargé de communication des sapeurs pompiers, le colonel Diagne qui en vuet pour preuve l’autopsie du médecin légiste, bat en touche l’accusation. « C’est toujours douloureux pour une famille de perdre son enfant mais il ne faut pas oublier que la famille a perdu mais que nous aussi, nous avons perdu un élément, un membre de notre corporation. Mais le gosse est mort d’une mort naturelle due à une cardiopathie et le légiste de l’hôpital Principal peut le confirmer.

Au moment où Assane Dioma Ndiaye de la Ligue Sénégalaise de Défense des Droits Humains (LSDH) rage. « Le certificat de genre de mort fait état de blessures et même de cassure au niveau des côtes. Ce qui évidemment contredit toute hypothèse de mort naturelle. Ce n’est pas la première fois, l’année dernière nous avions vu le même cas d’un policier en formation à Thiès. Donc, ce sont des cas récurrents et aujourd’hui, nous demandons tout simplement une commission d’enquête parlementaire aux fins de voir ce qui se passe dans les camps de formation militaire pour les jeunes recrues et les élèves paramilitaires ».
Le président de la LSDH en fait même une exigence sur les ondes de la Rfm qui indique qu’âgé de 36 ans, Chérif Ndao en service à Kaolack laisse derrière lui une femme et deux (2) enfants. 


Dimanche 8 Décembre 2013 - 14:47


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter