
La coordination des amicales d’UFR de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) annonce une grève illimitée assortie d’un appel à tous les étudiants à quitter le campus “jusqu’à nouvel ordre”. Cette décision radicale intervient suite à une série de difficultés que les étudiants jugent « insupportables et à l’inaction prolongée des autorités universitaires. »
D’après le communiqué parvenu à PressAfrik les problèmes sont nombreuses, à savoir « l’inachèvement du complexe de 1000 lits, en attente depuis plus de trois ans, obligeant les étudiants à payer des loyers exorbitants. L'absence de connexion Wi-Fiau pavillon D du campus 2 depuis plus de six mois, compromettant la recherche et la rédaction de mémoires. Un seul restaurant de moins de 300 places pour plus de 13 000 étudiants. Un service médical réduit à trois lits seulement pour l’ensemble des étudiants. Une unique ambulance pour l’ensemble du campus. Un manque criant de salles de cours et l’indisponibilité des laboratoires, en chantier depuis plus de sept ans. »
À ces difficultés matérielles s’ajoute une dégradation du climat sécuritaire. La coordination dénonce « des intrusions répétées des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans les campus avec usage de gaz lacrymogènes, après autorisation du recteur. » Ces interventions violentes ont, selon les étudiants « causé de nombreux blessés parmi eux. »
Face à ce tableau jugé "alarmant" et au "silence coupable" des autorités de tutelle, les présidents des amicales (Mouhamed Maleyni Lo, Alpha Oumar Diallo, Talla Ndiaye) affirment qu’aucune autre solution n’est envisageable. Ainsi "la coordination, seule structure habilitée à défendre les intérêts moraux et matériels des étudiants, invite la communauté au respect du mot d’ordre."
D’après le communiqué parvenu à PressAfrik les problèmes sont nombreuses, à savoir « l’inachèvement du complexe de 1000 lits, en attente depuis plus de trois ans, obligeant les étudiants à payer des loyers exorbitants. L'absence de connexion Wi-Fiau pavillon D du campus 2 depuis plus de six mois, compromettant la recherche et la rédaction de mémoires. Un seul restaurant de moins de 300 places pour plus de 13 000 étudiants. Un service médical réduit à trois lits seulement pour l’ensemble des étudiants. Une unique ambulance pour l’ensemble du campus. Un manque criant de salles de cours et l’indisponibilité des laboratoires, en chantier depuis plus de sept ans. »
À ces difficultés matérielles s’ajoute une dégradation du climat sécuritaire. La coordination dénonce « des intrusions répétées des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans les campus avec usage de gaz lacrymogènes, après autorisation du recteur. » Ces interventions violentes ont, selon les étudiants « causé de nombreux blessés parmi eux. »
Face à ce tableau jugé "alarmant" et au "silence coupable" des autorités de tutelle, les présidents des amicales (Mouhamed Maleyni Lo, Alpha Oumar Diallo, Talla Ndiaye) affirment qu’aucune autre solution n’est envisageable. Ainsi "la coordination, seule structure habilitée à défendre les intérêts moraux et matériels des étudiants, invite la communauté au respect du mot d’ordre."
Autres articles
-
Cessation de parution du média Public SN : la Cour suprême suspend la décision du ministre de la Communication
-
Pour un alignement immédiat et sans condition des greffiers à la hiérarchie A2 : une exigence de justice et de cohérence administrative
-
Explosion de la fraude aux examens : le superviseur du baccalauréat à Kolda et Sédhiou sonne l'alerte
-
🔴Direct- Midi Keng: Diomaye dans le Nord, Sophie Gladima et son audition, 700 cas de tuberculose recensés, dénouement dans l’affaire Jérôme Bandiaky
-
Arrestations politiques et liberté d’expression : le juge Dème dézingue la justice