Protéger un couloir migratoire entre Sainte-Hélène et le Cap-Vert en passant par le golfe de Guinée, c’est l’un des objectifs d’Hugues de Kerdrell, patron de l’association « Over the swell ». Il met l’accent sur la grande faune marine dont le mystérieux requin-baleine. Mais avant de les protéger, il faut les étudier : « Quand vous regardez le requin-baleine, c’est un poisson qui peut mesurer jusqu'à 20 mètres de longueur, plusieurs tonnes et qui est le plus grand poisson du monde. On a un agrégat à Sainte-Hélène. Et après, on ne sait pas. »
Quel itinéraire pour ce mastodonte ?
L'objectif est donc de comprendre quel itinéraire emprunte ce mastodonte tacheté et friand de planctons. Un travail qu’Hugues de Kerdrell basé à Sao Tome mène à bien avec les pêcheurs. « Équiper ces pêcheurs pour avoir des observations scientifiques. Quand on sait où sont les agrégats de ces poissons-là, on les tague et on va suivre pendant neuf mois leurs mouvements horizontaux et verticaux. Par exemple, on vient de découvrir une profondeur complètement délirante qui est de 1 500 mètres de profondeur. Qu'est-ce qu'ils vont faire là-bas ? On n’en sait rien, donc on continue à chercher », explique-t-il.
Comprendre l’impact du réchauffement climatique sur ces migrations est également au programme. Mais la science n’est pas le but ultime d’« Over the swell ». « La science est simplement un moyen d'arriver à un objectif politique qui est de préserver les populations côtières en préservant l'océan. », termine-t-il.
Pour préserver cet écosystème, il mise sur un travail et des échanges avec des partenaires régionaux.
Quel itinéraire pour ce mastodonte ?
L'objectif est donc de comprendre quel itinéraire emprunte ce mastodonte tacheté et friand de planctons. Un travail qu’Hugues de Kerdrell basé à Sao Tome mène à bien avec les pêcheurs. « Équiper ces pêcheurs pour avoir des observations scientifiques. Quand on sait où sont les agrégats de ces poissons-là, on les tague et on va suivre pendant neuf mois leurs mouvements horizontaux et verticaux. Par exemple, on vient de découvrir une profondeur complètement délirante qui est de 1 500 mètres de profondeur. Qu'est-ce qu'ils vont faire là-bas ? On n’en sait rien, donc on continue à chercher », explique-t-il.
Comprendre l’impact du réchauffement climatique sur ces migrations est également au programme. Mais la science n’est pas le but ultime d’« Over the swell ». « La science est simplement un moyen d'arriver à un objectif politique qui est de préserver les populations côtières en préservant l'océan. », termine-t-il.
Pour préserver cet écosystème, il mise sur un travail et des échanges avec des partenaires régionaux.
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