Première décision de ce sommet de la SADC : l'envoi immédiat d’une commission pour enquêter sur l'assassinat de l'ancien chef de l'armée, le général Mahao. Un médecin légiste indépendant doit notamment être dépêché sur place dans les 72 heures pour examiner le corps. La famille du général Mahao accuse notamment l'actuel chef d'état-major d'être derrière cet assassinat.
Les membres de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) ont également appelé à des réformes dans l'armée et la police. Car le nœud du problème est la politisation de ces deux secteurs. Le gouvernement s'était pourtant engagé lors d'un accord de paix signé en début d'année à écarter des hauts responsables de l'armée considérés comme des éléments déstabilisateurs, notamment le chef d'état-major, le général Tladi Kamoli soupçonné d'avoir été derrière la tentative de coup d'Etat de l'année dernière.
La SADC demande donc que le gouvernement tienne ses engagements. Enfin, la SADC a annoncé la mise sur pied d'un comité de supervision qui sera chargé de surveiller la situation et d'intervenir au moindre dérapage.
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