Invité à se prononcer sur la mise en place du Sénat dans le pays des hommes intègres, le président Sall qui n’a pas voulu contrarier son hôte a fini par s’attirer la foudre de nos confrères Burkinabé. « Le Sénégal a supprimé son Sénat, et ce n’est pas la première fois d’ailleurs, puisque l’institution a été créée deux fois, supprimée deux fois et rien ne dit qu’elle ne sera pas réinstaurée. Au moment même où je vous parle, j’ai restitué une Commission nationale de réforme des institutions, qui doit voir quelles sont les institutions les plus appropriées, sous quelle forme et comment revoir notre constitution pour la stabiliser ». Et de poursuivre : « la démocratie, c’est un processus continu et dynamique. On ne peut, de notre point de vue, avoir un schéma classique qui peut s’appliquer à l’ensemble des pays…Un Sénat dans une démocratie peut parfaitement se comprendre. Dans les plus grandes démocraties comme la France ou les Etats-Unis, cette chambre parlementaire existe… »
Des propos qui ont mis certains éditorialistes comme « L’observateur Paalga » dans tous leurs états. « M’enfin, de qui se moque Macky Sall ? », a titré le journal qui comme ses internautes, pensent que le chef de l’Etat « pouvait éviter de mettre sa bouche dans cette polémique nationale ». Par ailleurs, l’opposition et la société civile hostiles à la mise en place du Sénat, seront dans la rue le 28 juillet, nous informe « L’as ». Pour les mêmes raisons (économiques) qui ont poussé Macky Sall à supprimer le Sénat au Sénégal, une bonne partie du Burkina Faso ne veut pas du Sénat qui disent-ils, risque de coûter entre 3 et 5 millions de FCFA, et qu’au-delà même de cette question du coût, l’entourage du président Compaoré cherche à faire modifier l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandat présidentiel en créant une Chambre qui lui sera acquise.
Des propos qui ont mis certains éditorialistes comme « L’observateur Paalga » dans tous leurs états. « M’enfin, de qui se moque Macky Sall ? », a titré le journal qui comme ses internautes, pensent que le chef de l’Etat « pouvait éviter de mettre sa bouche dans cette polémique nationale ». Par ailleurs, l’opposition et la société civile hostiles à la mise en place du Sénat, seront dans la rue le 28 juillet, nous informe « L’as ». Pour les mêmes raisons (économiques) qui ont poussé Macky Sall à supprimer le Sénat au Sénégal, une bonne partie du Burkina Faso ne veut pas du Sénat qui disent-ils, risque de coûter entre 3 et 5 millions de FCFA, et qu’au-delà même de cette question du coût, l’entourage du président Compaoré cherche à faire modifier l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandat présidentiel en créant une Chambre qui lui sera acquise.
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