Depuis le 6 février, le jour de l’assassinat de Chokri Belaïd et de l’annonce par le Premier ministre du projet de formation d’une équipe gouvernementale de technocrates apolitiques, les tractations sont dans l’impasse.
Cette formule est toujours rejetée par la frange intransigeante d’Ennahda qui n’a pas hésité, le 16 février, à faire descendre ses partisans dans les rues de Tunis par milliers pour défendre la légitimité gouvernementale. Une mobilisation dirigée contre l’initiative du Premier ministre Hamadi Jebali, pourtant islamiste lui aussi.
Ennahda est la colonne vertébrale de la Tunisie, elle n’abandonnera pas jamais le pouvoir tant qu’elle a la confiance des Tunisiens, a déclaré Rached Ghannouchi devant des milliers de manifestants. Le leader d’Ennahda refuse toujours de céder les ministères de souveraineté à des personnalités non islamistes et milite pour un gouvernement hybride composé de politiques et de non partisans.
Au sein d’Ennahda, certains souhaitent même conserver plusieurs ministres en poste. Ce à quoi, s’opposent d’autres partis d’opposition comme Nida Tounes.
Des tractations compliquées par les rumeurs d’implosion ce week-end du CPR, le Congrès pour la république, parti présidentiel de centre-gauche, allié d’Ennahda, qui pourrait pousser les islamistes à redéfinir la coalition gouvernementale avant même de commencer à discuter des possibles candidats à des postes ministériels.
Source : Rfr.fr
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