
L'accusation a conclu ce lundi la présentation de ses éléments à charge. Au cœur de son argumentaire, on trouve des téléphones. Ils montrent que des appels et des SMS ont été échangés aux alentours de l'heure et du lieu des deux tentatives d'assassinats, devant la maison du général Kayumba d'abord, puis à l'hôpital où il était soigné après sa blessure par balles lors de la première tentative ratée.
Des interprètes ont traduit devant la cour, d'une voix morne, une série de SMS en swahili et kinyarwanda : les directions à suivre pour se rendre dans un complexe proche du domicile du général ; de courts messages, tels que « l'homme est là » ou « boss, je vous tiendrai au courant ».
Le procureur sud-africain Shawn Abrahams se dit confiant d'avoir réussi à prouver une conspiration entre les six accusés – trois Rwandais et trois Tanzaniens. Mais au-delà du sort de ces individus, la question de l'implication éventuelle de Kigali est au cœur du procès. D'ailleurs, le 00 250, indicatif téléphonique international du Rwanda, est apparu régulièrement dans la litanie de numéros égrenés par l'accusation.
Ce mardi cependant, le ton du procès devrait changer, puisque c'est à la défense de présenter son argumentaire.
Source : Rfi.fr
-
Le Ghana connaît sa plus forte épidémie de mpox depuis 2022
-
Est de la RDC: Kinshasa et Kigali mènent une bataille d'influence discrète auprès des Occidentaux
-
Mort de l'ancien président de la Zambie Edgar Lungu à 68 ans
-
Mozambique : la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord, l’Unicef s’inquiète des rapts d’enfants
-
RDC : 25 ans après les massacres de Kisangani, un rapport d'Amnesty International dénonce l’impunité