100 000 déplacés internes, c’est le résultat de trois semaines d’affrontements à quelques dizaines de km à l’ouest de Tripoli, selon le HCR. Après les combats entre milices pour le contrôle de la capitale cet été, les affrontements se sont déplacés dans la région de Wershefana. La tribu du même nom est considérée être alliée aux milices de Zintan. Leurs adversaires, de l’opération « Aube de la Libye », qui contrôlent désormais Tripoli, estiment, eux, combattre des partisans de l’ancien régime.
Cette région avait été déclarée « zone de catastrophe humanitaire » par le Parlement et le gouvernement libyen. Le conseil de Wershefana avait d’ailleurs demandé le 22 septembre davantage d’efforts de la part de la communauté internationale sur des cas de violations des droits de l’homme.
Aux violences s’ajoute le manque d’eau, d’électricité, mais aussi de nourriture et de médicaments qui ont poussé des milliers de familles à quitter leur domicile. En août déjà, la bataille pour le contrôle de la capitale avait fait des dizaines de milliers de déplacés internes. La nécessité d’acheminer l’aide humanitaire et d’un cessez-le-feu immédiat avait été évoquée lors de la réunion sous l’égide de la mission de l’ONU fin septembre.
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban