Joseph Kabila, président de la République du Congo, le 5 septembre 2013 à Kampala, en Ouganda. REUTERS/James Akena
Les opposants, qui ont annoncé leur refus d’entrer au gouvernement de cohésion nationale, certains indépendants et quelques membres de la majorité considèrent que les prochaines élections - y compris la présidentielle de 2016 - sont plus importantes du fait que, selon la Constitution, elles vont marquer la fin du dernier mandat de Joseph Kabila.
« Il faut plus de moyens »
«Des élections sont possibles. Mais il faut plus de moyens pour les organiser dans les délais». C’est ce qu’a déclaré récemment le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). «Certains de ces moyens manquent», a en tout cas reconnu l’abbé Apollinaire Malu Malu, qui parlait devant des représentants des partis politiques.
La répartition des sièges, les listes officielles des circonscriptions électorales et la création des juridictions pour gérer les conflits postélectoraux se font encore attendre.
→ A (RE)LIRE : Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale: «Le président Kabila partira après les prochaines élections»
Il n’est pas certain que le Parlement mette à jour le Code électoral au cours de la présente session, qui prend fin en décembre. Une situation qui suscite le doute sur la volonté réelle du pouvoir en place d’organiser dans les délais toutes les élections, y compris la présidentielle, d’ici novembre 2016.
Craintes sur une possible transition
Dans les rangs de l’opposition, on prête à la mouvance présidentielle l’intention de décréter une transition afin de prolonger par des moyens subtils le dernier mandat du président Kabila, sans toucher à l’article 220 de la Constitution.
Au sein de la majorité, quelques voix s’élèvent pour demander une accélération des réformes, et notamment des conditions d’éligibilité du mode de scrutin et du découpage des circonscriptions.
Source : Rfi.fr
« Il faut plus de moyens »
«Des élections sont possibles. Mais il faut plus de moyens pour les organiser dans les délais». C’est ce qu’a déclaré récemment le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). «Certains de ces moyens manquent», a en tout cas reconnu l’abbé Apollinaire Malu Malu, qui parlait devant des représentants des partis politiques.
La répartition des sièges, les listes officielles des circonscriptions électorales et la création des juridictions pour gérer les conflits postélectoraux se font encore attendre.
→ A (RE)LIRE : Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale: «Le président Kabila partira après les prochaines élections»
Il n’est pas certain que le Parlement mette à jour le Code électoral au cours de la présente session, qui prend fin en décembre. Une situation qui suscite le doute sur la volonté réelle du pouvoir en place d’organiser dans les délais toutes les élections, y compris la présidentielle, d’ici novembre 2016.
Craintes sur une possible transition
Dans les rangs de l’opposition, on prête à la mouvance présidentielle l’intention de décréter une transition afin de prolonger par des moyens subtils le dernier mandat du président Kabila, sans toucher à l’article 220 de la Constitution.
Au sein de la majorité, quelques voix s’élèvent pour demander une accélération des réformes, et notamment des conditions d’éligibilité du mode de scrutin et du découpage des circonscriptions.
Source : Rfi.fr
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