Oumar Mariko avait, dans un message posté sur les réseaux sociaux en novembre 2023, qualifié de « crimes de guerre » les exactions attribuées à l'armée malienne. Il avait également dénoncé la reprise des combats contre les groupes armés du Nord signataires de l'accord de paix de 2015.
Oumar Mariko jugeait et juge toujours « inutile » cette guerre contre les rebelles majoritairement indépendantistes du CSP, qui avaient accepté de rester dans le giron malien en signant l'accord de paix. Accord rompu officiellement depuis par Bamako, qui considère à présent ces groupes comme « terroristes » et a pris possession de leur fief de Kidal.
Le chef du Sadi avait enfin écrit une lettre au président de la Turquie : estimant que les drones turcs faisaient trop de morts parmi les civils maliens, il demandait à Recep Tayyip Erdogan de cesser d'en vendre au Mali. Sans succès, mais avec à la clef une procédure judiciaire, intentée par le gouvernement de transition pour « atteinte au crédit des institutions. » La procédure ne cible pas seulement l'auteur de ces actes et propos, Oumar Mariko, mais vise la dissolution de son parti.
Le Sadi revendique actuellement une quinzaine de municipalités et plusieurs centaines de conseillers municipaux dans le pays, ainsi que des députés élus à l'Assemblée nationale malienne sans interruption depuis 2002. En dehors de la période de transition actuelle, l'Assemblée ayant été remplacée par un Conseil national de transition.
En 2023, un autre parti d'opposition, le PSDA, a officiellement été dissout – une procédure d'appel est en cours –. C'est également le cas de plusieurs associations, comme l'Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance ou encore l'association Kaoural Renouveau. Le mois dernier, les autorités maliennes de transition ont carrément suspendu les activités de tous les partis politiques et des associations à caractère politique.
Oumar Mariko jugeait et juge toujours « inutile » cette guerre contre les rebelles majoritairement indépendantistes du CSP, qui avaient accepté de rester dans le giron malien en signant l'accord de paix. Accord rompu officiellement depuis par Bamako, qui considère à présent ces groupes comme « terroristes » et a pris possession de leur fief de Kidal.
Le chef du Sadi avait enfin écrit une lettre au président de la Turquie : estimant que les drones turcs faisaient trop de morts parmi les civils maliens, il demandait à Recep Tayyip Erdogan de cesser d'en vendre au Mali. Sans succès, mais avec à la clef une procédure judiciaire, intentée par le gouvernement de transition pour « atteinte au crédit des institutions. » La procédure ne cible pas seulement l'auteur de ces actes et propos, Oumar Mariko, mais vise la dissolution de son parti.
Le Sadi revendique actuellement une quinzaine de municipalités et plusieurs centaines de conseillers municipaux dans le pays, ainsi que des députés élus à l'Assemblée nationale malienne sans interruption depuis 2002. En dehors de la période de transition actuelle, l'Assemblée ayant été remplacée par un Conseil national de transition.
En 2023, un autre parti d'opposition, le PSDA, a officiellement été dissout – une procédure d'appel est en cours –. C'est également le cas de plusieurs associations, comme l'Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance ou encore l'association Kaoural Renouveau. Le mois dernier, les autorités maliennes de transition ont carrément suspendu les activités de tous les partis politiques et des associations à caractère politique.
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