Interpellées alors qu'elles se rendaient à Ouagadougou sur des motocyclettes, ces personnes n'avaient aucun document d'identité en leur possession. Les gendarmes ont alors décidé de les conduire dans leur brigade pour les vérifications d'usage.
C'est au cours de ce transfert qu'elles auraient tenté de désarmer les gendarmes. Deux suspects sont tués sur le coup parmi eux un soldat de l'ex-régiment de sécurité, un sous-officier recherché dans le cadre de l'attaque du dépôt d'armes de Yimdi en début d'année. Le quatrième suspect qui avait pu s'échapper est interpellé quelques jours plus tard. Un autre sous-officier de l'ex-régiment de sécurité présidentielle est actuellement recherché. Sa photo fait la Une de certains quotidiens et le tour des réseaux sociaux.
Selon des sources sécuritaires, ces personnes projetaient une attaque contre la maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou et le palais présidentiel. En conséquence, toutes les visites aux pensionnaires de la maison de correction de Ouagadougou sont suspendues depuis le début de la semaine. De même, la sécurité a été renforcée dans certains lieux de la ville et les patrouilles des forces de défense et de sécurité se font de plus en plus visibles.
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou