Le pétrole rapportera moins dans les années à venir. Mais Alger, dont 98 % des exportations sont basées sur les hydrocarbures, n’a pour l’instant pas changé ses plans de développement comme le confirme Mustapha Hanifi, directeur des hydrocarbures au ministère de l’Energie.
« L'axe majeur de notre politique énergétique est le renouvellement et l'élargissement de nos réserves d'hydrocarbures liquides et gazeux. L'accent principal de notre politique énergétique reste également l'intensification de l'effort d'exploration pour maintenir un niveau suffisant de réserves en hydrocarbures à très long terme. »
Les premiers effets de la baisse des prix du baril se font sentir. Une proposition d’achat d’une entreprise d’hydrocarbures algérienne a été annulée la semaine dernière. Mais pour Mehdi Haroun, avocat d’affaire spécialisé dans l’énergie, si elle doit diversifier son économie, l’Algérie est également obligée de chercher de nouvelles sources d’hydrocarbures.
« Pour les réserves, on parle de 2027-2030 c'est demain. Donc demain, il n'y aura plus rien. On sait que l'Algérie est sous-explorée donc il est impératif de faire des investissements. Dire que j'ai trouvé du pétrole, ça ne veut rien dire. La question c'est : est-ce que j'ai du pétrole qui est économiquement exploitable. »
Pour maintenir le niveau de production national, les autorités ont confirmé qu’elles se lanceraient dans l’exploration offshore et qu’elles voulaient exploiter le gaz de schiste.
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