La polémique s'enflamme sur le refus de comparution de Karim Wade. Selon ses avocats, Wade-fils n'est pas en état de comparaitre du fait qu'il a été brutalisé et menotté lors d'une audience. Mais la partie civile à son idée sur la question.
Selon Me Yérim Thiam, de la partie civile, le prévenu Karim Wade est entrain, de faire du cinéma. « Il a fait des actes de rébellion et s'est blessé, tout seul lors de l'audience » renseigne Me Thiam. D'après lui, Karim Wade refuse de comparaître parce qu'il est de plus en plus enfoncé par les témoins produits par le parquet spécial.
Pour illustrer sa position Me Yérim Thiam évoque les contrats mirobolants offerts à des sociétés qui disent avoir empoché le double des sommes normales. Et Me Thiam en profite pour dire que c'est le fils de Me Abdoulaye Wade qui est derrière toutes ces malversations.
Revenant sur les déclarations des avocats de la défense, qui fustigent le fait que Karim Wade soit amené de force à comparaître, il a tenté de botter en touche les arguments de ces derniers. Selon Me Thiam, Karim n'oppose aucune résistance quand il est extrait de sa cellule. C'est à la cave du palais de Justice qu'il commence à refuser de comparaître. Cette attitude pousse la robe noire à se demander pourquoi Karim accepte de venir jusqu'au tribunal pour ensuite manifester son refus de comparution ?
« C'est juste pour pousser la Cour à le forcer pour qu'il fasse son cinéma devant ses militants ». Il va plus loin en disant que la Cour a bel et bien le pouvoir de le faire comparaître. Donc, ce n'est pas un abus de pouvoir. D'ailleurs, il renvoie à l'article 395 du Code de procédure pénale qui dit « au jour indiqué pour la comparution à l'audience, le prévenu en état de détention y est conduit par la force publique ».
Dans l'article 396, il est aussi dit que, « le prévenu régulièrement cité en personne doit comparaître, à moins qu'il ne fournisse une excuse reconnue valable par la juridiction devant laquelle il est appelé. Le prévenu a la même obligation lorsqu'il est établi que, bien que n'ayant pas été cité en personne, il a eu connaissance de la citation régulière le concernant, dans les cas prévus par les articles 545 alinéa 3, 546 et 548 du présent Code. Si ces conditions sont remplies, le prévenu non-comparant et non excusé est réputé jugé contradictoirement ».
Selon Me Yérim Thiam, de la partie civile, le prévenu Karim Wade est entrain, de faire du cinéma. « Il a fait des actes de rébellion et s'est blessé, tout seul lors de l'audience » renseigne Me Thiam. D'après lui, Karim Wade refuse de comparaître parce qu'il est de plus en plus enfoncé par les témoins produits par le parquet spécial.
Pour illustrer sa position Me Yérim Thiam évoque les contrats mirobolants offerts à des sociétés qui disent avoir empoché le double des sommes normales. Et Me Thiam en profite pour dire que c'est le fils de Me Abdoulaye Wade qui est derrière toutes ces malversations.
Revenant sur les déclarations des avocats de la défense, qui fustigent le fait que Karim Wade soit amené de force à comparaître, il a tenté de botter en touche les arguments de ces derniers. Selon Me Thiam, Karim n'oppose aucune résistance quand il est extrait de sa cellule. C'est à la cave du palais de Justice qu'il commence à refuser de comparaître. Cette attitude pousse la robe noire à se demander pourquoi Karim accepte de venir jusqu'au tribunal pour ensuite manifester son refus de comparution ?
« C'est juste pour pousser la Cour à le forcer pour qu'il fasse son cinéma devant ses militants ». Il va plus loin en disant que la Cour a bel et bien le pouvoir de le faire comparaître. Donc, ce n'est pas un abus de pouvoir. D'ailleurs, il renvoie à l'article 395 du Code de procédure pénale qui dit « au jour indiqué pour la comparution à l'audience, le prévenu en état de détention y est conduit par la force publique ».
Dans l'article 396, il est aussi dit que, « le prévenu régulièrement cité en personne doit comparaître, à moins qu'il ne fournisse une excuse reconnue valable par la juridiction devant laquelle il est appelé. Le prévenu a la même obligation lorsqu'il est établi que, bien que n'ayant pas été cité en personne, il a eu connaissance de la citation régulière le concernant, dans les cas prévus par les articles 545 alinéa 3, 546 et 548 du présent Code. Si ces conditions sont remplies, le prévenu non-comparant et non excusé est réputé jugé contradictoirement ».
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