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Accrochage entre la garde nationale et les bandits : la piste d'al-Qaïda n'est pas écartée

Dimanche 12 juin 2011 en début d'après-midi, une patrouille de la garde nationale nigérienne s'est retrouvée nez à nez avec trois véhicules de bandits armés à Ouraren, à 80 km d'Arlit. Une affrontement a suivi et l'on a dénombré un mort de part et d'autre et six blessés côté nigérien. L'armée nigérienne a récupéré un véhicule chargé d'explosifs et décidé de déployer de gros moyens pour poursuivre deux autres véhicules. Le ministère de la Défense nigérien n'évoque pas Aqmi, mais la piste d'al-Qaïda reste possible.



Accrochage entre la garde nationale et les bandits : la piste d'al-Qaïda n'est pas écartée
Ouraren, c'est un kori, une sorte de ravin où les nomades séjournent habituellement. Selon nos informations, les bandits étaient à l'arrêt au moment de l'intervention de l'armée nigérienne. Il y a eu altercation : le bilan est d'un mort de part et d'autre et de six blessés du côté nigérien. Mais l'armée nigérienne a surtout réussi à récupérer un des trois véhicules bourrés d'explosifs, de détonateurs, d'uniformes militaires et d'une somme de 90 000 dollars américains. De quoi laisser imaginer que les deux autres véhicules étaient eux aussi bien remplis. La victime côté bandits serait un arabe, nous dit-on.

Immédiatement, Niamey a décidé de déployer de gros moyens sur place pour aller à la poursuite des deux véhicules et de leur guide, un Nigérien du nom d'Apta Mohamed. Cet arabe de Tassara est bien connu des militaires et des anciens rebelles du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la justice. Il fut un temps membre de la section arabe du MNJ, avant de s'éclipser et de rouler pour d'autres groupes. On ne connaît pas le nombre de militaires déployés, mais le Niger prend cette affaire très au sérieux, des enquêteurs antiterroristes sont également sur place.

Dans le communiqué du ministère nigérien de la Défense, il n'est pas question d'Aqmi, mais il est clair que l'on pense au mouvement al-Qaïda. Selon un bon connaisseur du Nord Niger, un groupe de rébellion n'a jamais transporté de telles quantités d'explosifs et de détonateurs. Par ailleurs, il semble que le convoi arrivait bien de la frontière libyenne, ce qui pourrait attester la thèse Aqmi. L’identité du bandit tué et récupéré pourra peut être également confirmer cette thèse.
Source: RFI


Mardi 14 Juin 2011 - 20:10


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1.Posté par Goora Khoutbouzahmane le 14/06/2011 20:29
Effets secondaires de la crise libyenne avec la prolifération des armes automatiques disséminées partout sur la bande sahel o saharienne et la symphonie inachevée du printemps arabe avec l'immixtion de la communauté supposée internationale sous le manteau des néo colons bras armée de l'occident hégémonique à tout bout de champs la partie essentielle de l’Afrique risque de s'embraser nous sommes tous en surcis autant que Khadafi ou le peuple libyen.
Africanité / En Quête d'Identité : l’Afrique aux africains et sa diaspora pour l'émergence du continent noir. Vive la révolution 2.0

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