La Cour pénale internationale (CPI) va statuer, mercredi, sur l'acquittement de l'ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo. Accusé de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, il est le premier chef d'État à être jugé devant ce tribunal.
Accusés de quatre chefs de crime contre l'humanité, meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, Laurent Gbagbo, 75 ans, et un de ses proches, Charles Blé Goudé, surnommé "le général de la rue", ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été acquittés en janvier 2019, et libérés sous conditions un mois plus tard.
Les deux hommes ont été reconnus non coupables de crimes contre l'humanité, commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, nées du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire à la présidentielle de son rival, Alassane Ouattara. Ces violences ont fait 3 000 morts. Ils ont toujours clamé leur innocence,
Selon les informations de France 24, la procureure générale sortante de la Cour, Fatou Bensouda, a interjeté appel en septembre 2019, huit mois après l'acquittement, souhaitant un nouveau procès. La CPI a refusé une demande de liberté sans condition, mais a autorisé l'ex-président à quitter le territoire si le pays où il souhaite se rendre accepte de le recevoir.
Si l'acquittement est confirmé, les conditions imposées à la libération des deux hommes seraient alors immédiatement levées, et ils pourraient alors rentrer en Côte d'Ivoire. Un retour qui serait un vrai événement politique. L'arrêt de la CPI sera prononcé à 15 h (13 h GMT) par le président de la Chambre d'appel et ancien président de la Cour, basée à La Haye, Chile Eboe-Osuji. Il n'a pas encore été confirmé si Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé seront présents dans la salle d'audience ou s'ils y assisteront par vidéoconférence, en raison des restrictions relatives au Covid-19, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la CPI.
Accusés de quatre chefs de crime contre l'humanité, meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, Laurent Gbagbo, 75 ans, et un de ses proches, Charles Blé Goudé, surnommé "le général de la rue", ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été acquittés en janvier 2019, et libérés sous conditions un mois plus tard.
Les deux hommes ont été reconnus non coupables de crimes contre l'humanité, commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, nées du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire à la présidentielle de son rival, Alassane Ouattara. Ces violences ont fait 3 000 morts. Ils ont toujours clamé leur innocence,
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