En conférence de presse ce matin, l'Association des Régions du Sénégal (ARS) a fait savoir son désarroi face à la suppression des régions. Selon Babacar Gaye, leur porte-parole, la structure a proposé une réforme des textes au président de la République qui les a reçu en audience au palais. L’association campe sur sa position et compte vulgariser leur inquiétude au sein de familles religieuses pour l’intérêt des populations toujours selon Babacar Gaye.
Les membres de la structure sont unanimement mobilisés pour la révision de l’acte 3 de la décentralisation et dénonce le comportement irrespectueux de leur ministre de tutelle, Me Oumar Youm. L'ARS préconise une révision de la dernière loi portant code général des collectivités locales, qui devrait consacrer la suppression des régions avec la mise en œuvre de l'Acte 3 de la décentralisation.
« Le Code général des collectivités locales a été voté précipitamment, c'est pourquoi il faut aller vers la réforme de la réforme. Ce n'est pas une honte quand une loi n'est pas bonne on peut toujours la réviser. L'Acte 3 pose problème, car on sent un saucissonnage et cela va créer des problèmes. A Rufisque et à Thiès, il y a des communes et communes d'arrondissement à l'intérieur d'une même commune. Cela ne favorise pas une cohérence territoriale » souligne le vice-président de l’ARS, Babacar Gaye non moins président de la région de Kaffrine et porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qui martèle...
« Il y a des questions qui ne sont pas réglées par la réforme de la décentralisation. Les communes de ville vont être dépouillées au profit d’autres communes. Le Président de la République est même dubitatif sur la pertinence de la communalisation intégrale. Il y a une nécessité de reprendre le débat. Ce n'est pas seulement à notre niveau mais aussi bien la société civile que les partis politiques ne sont pas d'accord ».
Président de l'ARS, Alioune Badara Niang a tenu pour sa part à préciser que « la région est universelle. Elle ne saurait être supprimée. C'est un recul de plus de vingt ans si le fait régional devait disparaître ».
Les membres de la structure sont unanimement mobilisés pour la révision de l’acte 3 de la décentralisation et dénonce le comportement irrespectueux de leur ministre de tutelle, Me Oumar Youm. L'ARS préconise une révision de la dernière loi portant code général des collectivités locales, qui devrait consacrer la suppression des régions avec la mise en œuvre de l'Acte 3 de la décentralisation.
« Le Code général des collectivités locales a été voté précipitamment, c'est pourquoi il faut aller vers la réforme de la réforme. Ce n'est pas une honte quand une loi n'est pas bonne on peut toujours la réviser. L'Acte 3 pose problème, car on sent un saucissonnage et cela va créer des problèmes. A Rufisque et à Thiès, il y a des communes et communes d'arrondissement à l'intérieur d'une même commune. Cela ne favorise pas une cohérence territoriale » souligne le vice-président de l’ARS, Babacar Gaye non moins président de la région de Kaffrine et porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qui martèle...
« Il y a des questions qui ne sont pas réglées par la réforme de la décentralisation. Les communes de ville vont être dépouillées au profit d’autres communes. Le Président de la République est même dubitatif sur la pertinence de la communalisation intégrale. Il y a une nécessité de reprendre le débat. Ce n'est pas seulement à notre niveau mais aussi bien la société civile que les partis politiques ne sont pas d'accord ».
Président de l'ARS, Alioune Badara Niang a tenu pour sa part à préciser que « la région est universelle. Elle ne saurait être supprimée. C'est un recul de plus de vingt ans si le fait régional devait disparaître ».
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