Cette plainte fait suite à la décision des quatre plus grosses banques sud-africaines de fermer les comptes de la famille Gupta. Le ministre des Finances a refusé d'intervenir, et dans une déposition mi-octobre, il a révélé l'existence de 70 transactions suspectes réalisées par la famille Gupta. Mais le Trésor sud-africain ne semble pas ébranlé par les accusations de la famille Gupta.
Les frères Gupta se disent « victimes d'un complot » qui risque de nuire sérieusement à leurs affaires. La fratrie estime que la déposition du ministre des Finances comporte des erreurs factuelles et que la décision des banques de fermer leur compte a été prise suite à une réunion avec Pravin Gordhan.
Le ministre répondra à ces accusations vendredi prochain, lors d'une nouvelle déposition. En attendant, le Trésor affirme que la plainte des Gupta est « sensationnaliste » et « motivée politiquement ».
Interminable bras de fer
Ce bras de fer qui n'en finit pas entre Pravin Gordhan et la famille Gupta soulève en tout cas la suspicion d'une partie de l'opposition sud-africaine. Le parti Cope affirme notamment que Jacob Zuma va procéder à un remaniement ministériel très prochainement.
Selon « des sources bien informées » citées par le parti, Jacob Zuma entendrait placer Nkozasana Dlamini Zuma a la tête du ministère des Finances, dès qu'elle aura quitté ses fonctions au sein de l'Union africaine. Pravin Gordhan hériterait quant à lui du portefeuille du Tourisme.
Selon le Cope, cette manœuvre permettrait non seulement à Jacob Zuma de reprendre la main sur le Trésor public, mais aussi de lancer pour de bon Nkozasana Dlamini Zuma dans la course à la présidentielle. L'exécutif n'a pas commenté ces nouvelles affirmations.
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty
-
RDC: le principe de la révision de la loi de finances 2024 est acté