
Le procès d'Alima Fall, surnommée "Suppo", et de ses sept coaccusés se déroule actuellement au tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les prévenus sont accusés de mise en danger de la vie d’autrui, d’administration de substances nuisibles et de vente illégale de produits pharmaceutiques illicites.
Le juge a interrogé Modou Gassama, livreur d’Alima Suppo : « Savais-tu que tu livrais du poison ? » Modou a répondu : « J'ignorais que c'était dangereux, je ne savais pas de quoi il s’agissait, je livrais juste. » Le juge a insisté : « As-tu déjà utilisé ces produits ? » Modou de répondre par la négative. Le juge a insisté à nouveau : « Mais tu savais ce que c'était ? » Modou a avoué : « J'en ai entendu parler».
La vendeuse a également été interrogée : « J'ignore la composition des produits, je me charge de la vente, c'est Alima Fall qui produit. »
Alima Fall a pris la parole pour préciser la composition des produits : « La pommade caviar est naturelle et bio, elle contient du karité, du fenugrec et du kigelia (produits pour augmenter la taille des fesses). J’ai des documents commerciaux. J’ai suivi une formation à Abidjan et en ligne. Ce n’est pas un produit pharmaceutique, c’est un produit local bio. Nous étions en train de faire les démarches pour obtenir une autorisation ».
Le juge a demandé : « Es-tu la vendeuse à la boutique ? » Alima a confirmé. Puis il a questionné : « C’est toi qui confectionnes les étiquettes ? » Alima a répondu : « Non, les bouteilles arrivent déjà étiquetées ».
Le juge a poursuivi : « Dans les produits pharmaceutiques, on indique toujours la composition et les contre-indications. L’avez-vous fait pour vos produits ? » Alima a répondu : « Non. »
Le juge a demandé pourquoi. Alima a expliqué : « Nous n’avons pas indiqué la composition pour empêcher que les gens fabriquent eux-mêmes ces produits».
Le juge a ensuite demandé : « Sur quoi agissent exactement ces produits ? Les os, la peau ? » Alima de préciser : « Les produits agissent sur les fesses et leur donnent du volume. Les résultats sont visibles en cinq jours d’utilisation ».
Le juge a demandé quel était l’objectif visé dans cette affaire. Alima a répondu : « L'objectif est la satisfaction du client et de faire du profit. Nos produits n’ont pas d’effet néfaste sur la santé, ce n’est pas de la chirurgie ».
Concernant les produits exportés, Alima a confirmé : « Oui, nous achetons des produits à Keur Serigne Bi et il y a aussi un certain Elhadj de Côte d’Ivoire qui vient de temps en temps au Sénégal pour nous dispenser des formations. » Les vendeuses ont ajouté : « Nous ignorons la composition des produits, on sait simplement qu’ils sont destinés à augmenter le volume des fesses ».
Le juge a demandé pourquoi Alima était surnommée "Suppo". Elle a répondu : « Parce que je vends des produits sous forme de suppositoire. » Le juge a alors demandé : « Donc tu reconnais que tu vends des suppos ? » Alima a confirmé : « Oui. »
Le juge a interrogé Modou Gassama, livreur d’Alima Suppo : « Savais-tu que tu livrais du poison ? » Modou a répondu : « J'ignorais que c'était dangereux, je ne savais pas de quoi il s’agissait, je livrais juste. » Le juge a insisté : « As-tu déjà utilisé ces produits ? » Modou de répondre par la négative. Le juge a insisté à nouveau : « Mais tu savais ce que c'était ? » Modou a avoué : « J'en ai entendu parler».
La vendeuse a également été interrogée : « J'ignore la composition des produits, je me charge de la vente, c'est Alima Fall qui produit. »
Alima Fall a pris la parole pour préciser la composition des produits : « La pommade caviar est naturelle et bio, elle contient du karité, du fenugrec et du kigelia (produits pour augmenter la taille des fesses). J’ai des documents commerciaux. J’ai suivi une formation à Abidjan et en ligne. Ce n’est pas un produit pharmaceutique, c’est un produit local bio. Nous étions en train de faire les démarches pour obtenir une autorisation ».
Le juge a demandé : « Es-tu la vendeuse à la boutique ? » Alima a confirmé. Puis il a questionné : « C’est toi qui confectionnes les étiquettes ? » Alima a répondu : « Non, les bouteilles arrivent déjà étiquetées ».
Le juge a poursuivi : « Dans les produits pharmaceutiques, on indique toujours la composition et les contre-indications. L’avez-vous fait pour vos produits ? » Alima a répondu : « Non. »
Le juge a demandé pourquoi. Alima a expliqué : « Nous n’avons pas indiqué la composition pour empêcher que les gens fabriquent eux-mêmes ces produits».
Le juge a ensuite demandé : « Sur quoi agissent exactement ces produits ? Les os, la peau ? » Alima de préciser : « Les produits agissent sur les fesses et leur donnent du volume. Les résultats sont visibles en cinq jours d’utilisation ».
Le juge a demandé quel était l’objectif visé dans cette affaire. Alima a répondu : « L'objectif est la satisfaction du client et de faire du profit. Nos produits n’ont pas d’effet néfaste sur la santé, ce n’est pas de la chirurgie ».
Concernant les produits exportés, Alima a confirmé : « Oui, nous achetons des produits à Keur Serigne Bi et il y a aussi un certain Elhadj de Côte d’Ivoire qui vient de temps en temps au Sénégal pour nous dispenser des formations. » Les vendeuses ont ajouté : « Nous ignorons la composition des produits, on sait simplement qu’ils sont destinés à augmenter le volume des fesses ».
Le juge a demandé pourquoi Alima était surnommée "Suppo". Elle a répondu : « Parce que je vends des produits sous forme de suppositoire. » Le juge a alors demandé : « Donc tu reconnais que tu vends des suppos ? » Alima a confirmé : « Oui. »
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